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Aurélien Jean, doctorant
26 mai 2011
Aurélien Jean est doctorant au laboratoire/Unité de recherche Piment. Il a choisi comme sujet de thèse : “Les PCVH”.
Pourriez-vous nous parler de votre parcours d’étudiant et de chercheur et de vos motivations et intérêts ?
- Mon parcours universitaire est, d’un point de vue géographique, peu commun mais malheureusement banal quant à l’incertitude de la profession future souhaitée.
Depuis tout jeune les sciences et la nature me fascinent, c’est donc très naturellement que je me suis tourné vers la biologie puis la physique après mon bac S option science de la terre. Cherchant peu à peu ma voie, après un DEUG science de la matière à Rouen, j’ai obtenu une licence professionnelle en énergie renouvelable et économies d’énergies à Rennes. Souhaitant poursuivre mes études, j’ai finalement choisi de m’inscrire à l’Université de La Réunion en 2007. Ce fut l’une des meilleures décisions que j’ai eu à prendre jusqu’ici, car se faisant j’ai pu accomplir des objectifs personnels et professionnels que je ne n’aurais certainement pas pu assouvir dans une autre université.
Suite à cette inscription, j’ai finalement obtenu parallèlement deux licences avec la mention assez bien : celles de Génie Urbain et de Génie Civil. Fort de cette expérience, il fut aisé de déterminer ma préférence pour le master recherche Énergie Construction Environnement, dispensé sur le site du Tampon ; expérience enrichissante de laquelle je suis sorti major de promotion avec la mention bien.
Depuis février 2011, grâce à la bourse Région Réunion, j’ai la chance d’être doctorant à l’Université de La Réunion, au sein du laboratoire PIMENT (pôle PhyBât) sous la direction du Dr Frédéric Miranville. Ce laboratoire est un choix de premier ordre grâce au pôle PhyBât. Spécialisé dans la physique du bâtiment, PhyBât fait preuve de capacités et qualités humaines et de recherche peu égalées : cette équipe de 4 personnes a vu ses publications de renommées internationales être multipliées par 5 en trois ans ! À l’instar de M6 il y a quelques années, PhyBât est « la petite équipe qui monte ! », si vous voulez mon avis, c’est une équipe à surveiller car il est certain qu’elle va faire des émules aussi bien à court, moyen et long terme permettant à l’Université de La Réunion de rayonner à échelle internationale.
Mes travaux de thèse se font dans le cadre d’une codirection très intéressante entre les Universités de La Réunion et du Kansas (USA). Le thème de recherche s’effectue autour d’un concept multi-millénaire également sujet d’actualité, il s’agit des “Parois complexes végétalisées” (PCV) dont les toitures végétalisées font parties. L’objectif principal de ces recherches étant de définir les capacités isolantes des PCV, notamment à La Réunion. Cet objectif représente, d’un point de vue scientifique, une investigation passionnante. D’un point de vue économique et sociétal, cette thèse devrait permettre, à travers les outils créés, d’introduire les PCV au sein des villes Réunionnaises, contribuant ainsi à améliorer la qualité de vie de la population, son approche de la nature et renforçant un secteur économique quasiment inexistant.
Lors du Forum des Jeunes Chercheurs du mercredi 18 mai, vous avez présenté comme sujet : "toitures végétalisées : Présentation du concept et bénéfices pour l’île de La Réunion", pourriez-vous nous en parler ?
- Le Forum des Jeunes Chercheurs est un espace de communication pour les doctorants de l’Université de La Réunion, toutes filières confondues. Nous pouvons ainsi présenter nos travaux de recherches et tester nos capacités d’orateurs avant les colloques internationaux que nous feront au cours de la thèse.
Pour ma part, cet événement m’a permis de présenter le thème des mes recherches à travers l’exemple les toitures végétalisées appliquées à La Réunion. La séance de questions fût un moment d’échange très intéressant, du moins pour ma part, car elles m’ont permis de faire liens et réfléchir sur des aspects, qui jusque-là, ne m’avaient pas interpellé.
Ce genre de toitures existent-elles déjà à La Réunion et sont-elles adaptées, au climat humide et aux risques cycloniques ?
- Une liane sur un toit peut, d’une certaine façon, être considérée comme une toiture végétalisée, donc concernant leurs existences OUI elles existent à La Réunion et depuis longtemps ! Toutefois, elles n’ont jamais été étudiées de près et encore moins intégrées par les constructeurs traditionnels.
Concernant l’adaptation, j’aurai tendance à dire, en l’état actuel des recherches, que oui, elles peuvent être adaptées aux divers climats et risques locaux, sous peine d’être correctement conçues. D’un point de vue personnel, je suis intimement convaincu que ce système multi-millénaire représente, en partie, une solution à beaucoup de problèmes urbains, tels que la biodiversité, l’isolation thermique et phonique des bâtis, la pollution de l’air, etc. (la liste est longue).
Pourriez-vous en quelques mots nous expliquer ce que sont les PCVH ?
- Le concept est très simple, une PCV est une paroi complexe végétalisée, en d’autres termes une paroi recouverte d’une couche végétale. Une PCVH est une PCV considérée horizontale car ayant une inclinaison inférieure à 30 degrés (sinon c’est une PCVV car considérée verticale). Elles ont de nombreux avantages notamment pour l’île de La Réunion, mais là je ne fais que répéter ma présentation, si vous souhaitez une définition plus complète de leurs caractéristiques je vous conseille de vous reporter aux actes du forum ! À noter que dans une démarche de vulgarisation scientifique, toutes les informations de base à ce sujet ainsi que la présentation sont également librement accessibles sur ma page personnelle universitaire. (http://personnel.univ-reunion.fr/ajean/).
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