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Ibrahim Bacar, membre du MPM et de la Fédération des partis progressistes de Mayotte
6 mai 2009, par
Les 1er et 2 mai dernier, l’Alliance pour le développement, le MPM, le PSM et le PCRM étaient en séminaire à l’Etang-Salé. Cette conférence a débouché sur la signature d’un accord créant la Fédération des partis progressistes de Mayotte. Ibrahim Bacar est un dirigeant politique bien connu à Mayotte. Membre du MPM, il explique quelles peuvent être les perspectives pour son pays après la consultation du 29 mars.
Quel est le problème le plus urgent que pourrait régler une évolution statutaire ?
- L’urgence, c’est que le citoyen de Mayotte se sente d’abord complètement chez lui, qu’il soit sécurisé au sein des institutions de la République, et qu’il se sente bien dans un département français.
Nous avons retenu la proposition du président de la République de faire l’égalité sociale dans un délai de 25 ans. Nous comptons sur la création d’une fédération de partis progressistes pour que cela aille plus vite, afin que nous soyons traités au même niveau que les autres citoyens de la République.
Que pensez-vous de ce délai de 25 ans ?
- Nous comprenons que des étapes sont à faire. Mais pourquoi ne pas verser d’emblée les sommes auxquelles les Mahorais ont droit sous forme globalisée ? La différence entre les prestations individuelles et l’aide globalisée pourrait être affectée à un fonds d’investissement.
Nous avons un grand rattrapage à faire, et nous devons planifier. Cette manière de faire a déjà été utilisée à Mayotte pour construire des écoles avec les fonds de la dotation globale.
Pour le moment, le SMIC de Mayotte est inférieur de 15% à celui de la France. Je pense que les prestations sociales doivent être alignées sur cette différence pour le moment, et que la différence entre cette somme versée et celle à laquelle nous aurions droit si nous avions l’égalité sociale puisse être investie pour les Mahorais.
Que signifie une évolution statutaire sur le plan fiscal ?
- Aujourd’hui, les impôts sont collectés et versés dans les caisses de la collectivité locale. Avec la départementalisation, les impôts seront versés dans les caisses de l’Etat, dès le changement de statut. Nous sommes d’accord sur le fait que l’on nous applique ces règles puisque nous voulons être un département, mais alors pourquoi attendre 25 ans pour l’égalité sociale ?
Propos recueillis par M.M.
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