Copenhague : le retour

11 février 2010

Lundi 2 janvier 2010 à minuit, le thermomètre indique les 37 degrés Celcius !
Du jamais vue à Melbourne, Australie.

La population a donc vécu la plus importante hausse de température de ce siècle et du siècle passé réunie. A qui de boire une boisson bien fraîche, à qui de faire tourner son climatiseur à fond.
Ce jour-là, les personnes âgées ont eu peur de ne pouvoir se réveiller le lendemain et elles en ont témoigné.

Ce record de hausse de température est la preuve, si besoin est, de redire qu’un accord à Copenhague était plus que vital, essentiel pour la survie de la planète tout entière. Que retirer de cet épisode funeste qui est appelé à se répéter dans les jours et les mois à venir, si ce n’est qu’aujourd’hui, tous subiront les effets et les conséquences du changement climatique. Non pas seulement les petits pays comme c’était encore le cas, il y a peu, au Bangladesh ou aux Maldives ; mais, à présent Melbourne et demain New-York, Paris, Tokyo, Moscou ou bien encore Pékin...?
Le Sommet mitigé de Copenhague nous rappelle à son bon souvenir où les nations ne sont pas arrivées à tomber d’accord pour sauver la planète.

Je tiens à le dire : 4 ans, c’est le nombre d’années qu’il nous reste pour redresser la barre. Après, ne sera-t-il pas trop tard ?...

... Rémy Massain

Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique

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