219 : Le chiffre du jour

31 août 2005

Yves Mont-Rouge, pour le “JIR”, et Franck Cellier, pour “le Quotidien”, disposaient d’à peu près des mêmes éléments pour écrire leur article d’hier sur la lutte d’influence qui court actuellement à l’U.M.P. locale.
C’est ce soir à 17 heures, à Saint-Denis, que s’ouvriront les opérations de vote qui permettront de désigner le président de la section réunionnaise de cette formation politique.
Et tout ce qu’ont écrit hier nos deux confrères montre à l’évidence que le fossé est en train de se creuser entre certains des leaders de la droite.
Ibrahim Dindar a décidé de se présenter, même si cette démarche devait prendre l’allure d’une fronde de principe symbolique, contre René-Paul Victoria. Il n’y aurait rien à dire si les deux candidatures, qui s’opposeront peut-être au final, n’étaient que le reflet de la compétition que veulent se livrer deux personnalités qui s’estiment, l’une et l’autre, chacune mieux capable de mener le mouvement auquel elles appartiennent vers le haut.
Il n’en est rien.
Des voix s’élèvent pour dire que la candidature du député maire de Saint-Denis, imposée depuis Paris, a été avalisée ici en comité très, très restreint et qu’en tout cas, elle serait le fait d’un "bureau dit provisoire qui n’a jamais été réuni et qui a donc peu travaillé à la construction et à la solidification du parti..."
D’autres voix parlent aussi "de coup de force d’un petit comité restreint composé de P..., V..., O...", les trois noms ne faisant pas l’objet du souci de discrétion auquel nous tenons lorsque nous n’utilisons que les initiales des trois responsables là-bas vilipendés !
D’autres voix affirment encore que pour Jean-Paul Virapoulé, le souhait est "... que l’U.M.P. se casse la gueule pour qu’il puisse consolider la Relève et se positionner en vue de pouvoir jouer sur les deux tableaux aux présidentielles de 2007..."
D’autres voix enfin, (enfin ?!), n’hésitent pas à lancer que certains "se sont fixés sur le poste de président (de l’U.M.P.) dans le cadre d’on ne sait quelles manœuvres".
Sachant qu’il y a 219 membres qui sont concernés par cette élection du président de l’U.M.P., vous m’autoriserez à vous inviter à penser que, en fin de compte, l’avenir de La Réunion ne se joue sûrement pas ce soir, autour de l’urne où chacun de ceux qui se déplaceront, déposera un bulletin de vote.

R. Lauret


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