30 ans après, il découvre que le Port n’a pas changé. Il doit bien être le seul.

10 décembre 2007

Soyons clair : il ne s’agit pas ici de nier à un citoyen, quel qu’il soit et à quelque parti qu’il se réfère, le droit, s’il en a envie, de se présenter à une élection, au motif qu’il n’a pas grande chance d’y faire un score honorable.
Ainsi donc, Monsieur Jeannick A... (je tais son nom par sympathie pour ceux de sa famille qui, bien nombreux au Port, font confiance à Jean-Yves Langenier) a parfaitement le droit de se présenter aux municipales de mars prochain dans la cité maritime.
Que sa principale motivation tienne, dit-il, dans le fait que le Port est « une ville qui n’avance pas » et où « la détresse de la population perdure », voilà qui prête à sourire... Son explication ? « J’ai vécu, explique Monsieur Jeannick A..., plus de trente ans en métropole et quand je suis revenu en 1996, pratiquement rien n’avait changé ! ». Bigre !!! Comme dit l’autre, son cas lé grave.
Et on reste confondu quand on prend connaissance des griefs de ce monsieur à l’encontre des élus de la ville du Port où, selon lui donc, il ne s’est strictement rien passé en 30 ans.
Premier grief : « la cité Maritime produit 18.000 emplois... à peine 6000 postes sont occupés par des Portois... » Et notre homme d’être expéditif. « Il va bien falloir y remédier », tonne-t-il en oubliant les notions de bassins d’habitations et d’emplois et ignorant que nombre de « Portois » peuvent habiter dans les communes voisines, dans l’Ouest donc...
Second relief : les centres de formation ont fermé les uns après les autres sur la commune. Lui il va les rouvrir !!!
Et enfin : s’agissant des revenus des Portois, « il faudrait une nouvelle équipe avec des hommes nouveaux pour faire évoluer favorablement les choses. »
Noël approche... cela se voit. En attendant, ce candidat qui revendique le parrainage du Modem de François Bayrou, cherche des gens pour faire sa liste, « dans un esprit d’ouverture » cela va de soi.
On le voit, ça donne de l’ambition d’avoir vécu 30 ans en métropole... Ça rend aussi aveugle et prétentieux. Que peut bien penser un Michel Lagourgue, peu enclin à dire n’importe quoi sur son adversaire ?

Raymond Lauret


Rendez-vous samedi pour un nouveau "Libres Propos”.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus