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21 novembre 2006
« A.E.M. » : le lecteur de base - c’est avec lui que je cause ici trois fois sur quatre - ne peut pas le savoir. Mais qu’on se rassure : je l’ignorais moi aussi il y a peu de temps encore, malgré que, en raison des hasards de la vie, je suis quelquefois amené à rencontrer ce qu’il est convenu d’appeler « les hautes autorités ».
« A.E.M. »... Ces trois lettres - un autre sigle, un sigle de plus ? - regroupent, recoupent et compilent les responsabilités et les actions qui sont celles de l’Etat français dans le domaine maritime. A.E.M., donc : « Action de l’Etat en Mer ».
Ici, le singulier est plus que pluriel. L’« Action » de l’Etat en mer prend de multiples formes. Celles connues et traditionnelles et celles qu’un espace aussi vaste que la mer peut receler ou à tout moment révéler. Rappelons nous : « Quelle idée d’appeler “Terre” cette planète qui est pleinement Océan » ?
L’« A.E.M. » - c’est bon à savoir - est placée sous l’autorité du Préfet de La Réunion qui en est le délégué du gouvernement. Un Secrétaire Général - M. Xavier de la Gorce - en assure la coordination.
L’« A.E.M. », ce sont les secours en mer. Vaste programme dans un Océan Indien où chaque jour, dans le canal de Mozambique, passent plus de 2.000 (oui, deux mille) bâtiments, certains modernes et d’autres moins, d’autres encore véritables épaves flottantes parées pour rejoindre une quelconque fonderie. L’« A.E.M. » c’est donc par la force des choses la lutte préventive contre les pollutions maritimes par hydrocarbures ou autres cochonneries et leurs conséquences sur terre. C’est l’évidence même.
Evidence aussi pour l’« A.E.M. » : la protection de la ressource halieutique, comprenez la préservation des espèces animales qui peuplent nos océans et dont une pêche incontrôlée pourrait menacer la reproduction. Ainsi en est-il, entre autres, de la ressource de la légine qui, dans les années 1996-1998, a été plus que largement pillée. La légine a un développement extrêmement lent, estimé à 50 ans. De plus, il s’agit d’un poisson dont on ne trouve trace qu’aux alentours du pôle sud, dans les eaux froides de l’Antarctique du côté de Crozet et des Kerguelen.
Les autorités en ont sévèrement réglementé le TAC (total admissible de capture). On sait que les sociétés autorisées à pêcher la légine sont répertoriées et que le quota attribué à chacune d’elles est strictement contrôlé. Ne trouve-t-on pas, à bord de chaque navire et aux frais de l’armateur, un officier de la police maritime ?
Le T.A.C. pour notre île est de l’ordre de 6.100 tonnes par an. Et si on peut être rassuré par l’attitude des bateaux qui sont agréés, il convient que soient bannis les actes de piraterie qui ont pendant longtemps été de règle.
Le rôle de la Marine nationale est ici primordial et... efficace. Il est aussi applaudi. Et il n’est pas rien qu’il y a quatre ans, des armateurs réunionnais se soient adressés à la Région Réunion pour que le navire pirate “Osiris”, arraisonné par la Marine Nationale et confisqué par l’Etat après procès, soit transformé en auxiliaire de surveillance de notre Zone Economique Exclusive. Un “Osiris” dont l’unanimité dit qu’il remplit actuellement pleinement son rôle.
Hier à l’occasion de la XXè Conférence Maritime Régionale qui se tenait à la Préfecture de St Denis, j’ai eu l’occasion de rappeler que la Région Réunion voit dans l’espace maritime de la zone de l’Océan Indien trois dimensions : celle d’un espace qui est source de développement de notre île avec notamment la pêche ; celle aussi d’un potentiel pour la France et l’Union européenne dans les domaines de la Recherche, de la Biodiversité ; celle encore d’un espace de coopération régionale avec le sauvetage, la protection contre la pollution, la préservation de la ressource.
A l’heure où la Conférence des Régions Maritimes Périphériques européennes entend affirmer le rôle capital que la mer prendra dans le siècle à venir, il était bon que M. Xavier de la Gorce confirme que telle est aussi la conviction de la France.
Raymond Lauret
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