
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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18 février 2008
C’est assurément à un bien méticuleux travail que s’est livré Idriss Issa pour réaliser, dans le “Quotidien” des lundis 28 janvier et 4 février derniers, les dossiers qu’il a consacrés au « Palmarès des élus » du Département et de la Région. J’ai, bien entendu, conservé les quatre pleines pages particulièrement instructives, malgré d’inévitables imperfections, dès lors que tous les conseillers ne sont pas soumis - tant au Département qu’à la Région - aux mêmes obligations de temps donné à leur institution respective. C’est bien normal : un élu appartenant à la majorité aura (en principe) plus de responsabilités à assumer que celui qui est (seulement) dans l’opposition. Quoique l’on peut être de l’opposition et travailler autant que d’autres, par la pertinence de ses points de vue et le souci d’être constructif.
Ainsi, pour l’avoir à mes côtés dans la Commission d’Appel d’Offres ou pour le côtoyer parfois à la Commission Permanente de la Région, je peux dire qu’un Dominique Fournel, par exemple, apporte à l’exécutif de notre collectivité régionale une contribution des plus positives. Et il fait partie de l’opposition !
Mais revenons au travail d’Idriss Issa qui nous aide à bien comprendre qu’il y a un réel problème dans le système représentatif que s’est donné la démocratie française.
Comment expliquer que, dans une même Assemblée, tel vice-président ait été convoqué 365 fois en quatre ans pendant que tel autre, de la même majorité, ne l’ait été que 146, soit 90 fois par an pour l’un et 36 pour l’autre ? Sachant qu’il y a, faut-il le rappeler, 52 semaines dans une année !
Comment expliquer encore qu’un élu puisse se permettre de n’être dans aucune commission et être donc convoqué seulement pour les assemblées plénières, soit environ cinq fois l’an !
A l’évidence, nos deux élus en question ont d’autres mandats qui les occupent pleinement. L’un est également maire, vice-président d’un EPCI et président d’un important établissement public. Sachant qu’il exerce également une prenante activité professionnelle, on comprend qu’il se soit “arrangé” au Conseil Général pour n’être convoqué, en 4 ans, que 20 fois. Et, c’était bien la moindre des choses il a assisté à “ses” 20 réunions.
L’autre - membre élu du Conseil Régional - est également député européen. Cette seconde personne est seulement convoquée pour les assemblées plénières : 19 fois en quatre ans. Elle n’est venue que 12 fois ! 12 fois en 4 ans ! Vous voulez la précision ? Ceci n’est pas illégal !
Le hic, c’est que le premier a perçu, sur quatre années, 93.786 euros d’indemnités soit 4.689 euros par séance de Conseil Général, et que pour l’autre, c’est 8.187 euros par séance de Conseil Régional ! Plus de 8.000 euros pour une seule séance de quelques heures ! Demandez à une femme de ménage ce qu’elle en pense au regard de son salaire annuel !
C’est là où se situe le problème : on distribue en France des indemnités qui sont de véritables salaires sans qu’ils correspondent à un travail effectif. On légalise ce qui n’est pas acceptable.
Et je le disais à Idriss Issa : il est tout de même rageant que ses informations (ses révélations !) aient provoqué si peu de réactions ! L’opinion publique, pour la menace de “destitution” de notre Miss France, a su se mobiliser. Pas pour la dilapidation des fonds publics !
Est-ce à dire qu’il faut laisser tomber ? « C’est parce qu’on dit que c’est impossible qu’il nous faut le faire », nous a appris quelqu’un. Appliquons ici cet état d’esprit.
Et ne laissons donc pas tomber...
Raymond Lauret
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