Ami, tel que je vous connais ...

18 août 2007

Merci, Ami qui m’avez écrit qu’à lire mes « Propos des autres » de ce jeudi, vous avez « permis à votre âme de s’élever et d’éviter le risque qu’elle soit prisonnière du corps ». Vous faisiez sans doute allusion, en ces temps de Jeux des Iles, à Pierre de Coubertin et à sa célèbre invitation à ne jamais oublier que « l’important n’est pas de gagner mais de participer »...

À moins que ce soit le proverbe arabe selon lequel « tu es le maître des paroles que tu n’as pas prononcées, tu es l’esclave de celles que tu laisses échapper » qui fit tilt chez vous. Tel que vous avez choisi de livrer vos combats, ceux du ring tout d’abord et aujourd’hui ceux de l’action politique dans l’ombre d’une réflexion chaque jour renouvelée, et tel que je vous connais, je ne doute pas le propos de l’agriculteur du Guillaume Saint-Paul que je rapportais hier vendredi (« ... les serpentins de la distillation ne sont jamais divagation ») vous a également interpellé et que vous avez trouvé bien du bon sens à Talleyrand pour qui « Administrer, ce n’est pas tout empêcher au nom du règlement, mais tout faciliter au nom du bon sens ».

J’aime croire, Ami, que poussant votre lecture jusqu’à la page 8 de notre journal de ce jeudi 16, vous avez également posé le regard, et puis vos yeux et puis encore votre capacité à être heureux, sur le billet (ses «  Trois points de suspension  ») d’Emmanuel Lemagnen. Notre ami, artiste un jour sorti de l’Ecole Boulle, nous parle « d’un certain regard », celui qu’il posa, « dans la fraîcheur venteuse du parking de Gillot »... « contre les grilles qui vont de l’aérogare aux barrières de sorties », sur « une multitude de photos au format panoramique (qui) présentent les meilleures prises de vues de Jean Luc Allègre ».

Manu y voit, « sur plus de cent mètres de long, image après image, La Réunion (qui) défile sous nos yeux, se montrant de manière souvent inédite, parfois différente, mais toujours bouleversante ».

Et, parlant d’Allègre, Emmanuel a ses mots qui vous parlent à vous aussi de tout ce à quoi vous avez pu rêver ressembler : « C’est rassurant, écrit notre ami, de rencontrer quelqu’un qui marche devant vous sur le même chemin. Ça fait juste un peu chier d’être trop loin derrière... »

Des mots qui nous parlent jusqu’à permettre à notre âme de s’élever et d’éviter le risque d’être prisonnière du corps.

J’ai apprécié et je peux être sûr, Ami, que vous aussi, si vous les avez lus, vous les avez aimés.

Raymond Lauret


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