
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
23 juillet 2005
(page 2)
Je m’attends à une énorme désillusion puisqu’on murmure ici et là, et surtout là-bas, que ça se dope encore et de plus belle, sur le Tour de France. Car je n’ose imaginer que les agences de presse auraient donné du crédit à certains propos si ceux-ci n’en avaient pas !
Que des coureurs qui, sur le coup et puis jour après jour, subissent la loi des sociétaires de Discovery Channel et de Lance Armstrong, en soient écœurés et se laissent dire qu’une telle fraîcheur de leurs adversaires est suspecte, c’est dans l’ordre des choses. Quoiqu’il n’y a pas que Popovych, Hincapie, Savoldelli, Azevedo, Rubiera ou Noval pour mener le peloton à une vitesse qui ridiculiserait le vélosolex sur lequel mon copain le docteur Joseph Chane Tune circulait dans les rues de Saint-Denis du temps où, dans l’année 1963, nous fréquentions le lycée Leconte de Lisle...
Si Armstrong est devant, Ivan Basso, un Italien de l’équipe CSC, pointe vraiment pas loin derrière à 2 minutes 46 secondes. Le Danois de RAB Rasmussen n’est qu’à 3’ 46’’ et le Français Christophe Moreau seulement à 13’ 15’’. Cela veut dire qu’il n’y a tout de même pas que l’Américain qui roule vite, après plus 3.000 kilomètres et plus de 77 heures de balades à travers la France. Deux petites minutes et quarante sIx secondes de retard sur le premier après plus de 4.660 minutes de course, cela montre qu’il y en a d’autres qui sont également bons. Et puis, le deuxième des Discovery Channel pointait hier matin à la 12ème place, à près de 13 minutes derrière Basso !
Mais n’empêche, il y a des propos qui sont tenus et qui peuvent troubler les purs que nous pouvons être. C’est, par exemple, M. Xavier Louys, un ancien directeur de Tour, qui s’est illustré il n’y a pas longtemps, en parlant des "plus beaux détours de France" et qui confie être "scandalisé par les conditions sportives de la montée à Courchevel. Comment, ajoute-t-il, expliquer que les hommes de Discovery Channel, qui étaient largués 48 heures plus tôt dans le col de la Schlucht, ont alors éparpillé les meilleurs grimpeurs ?" En effet...
C’est encore Éric Boyer, pas l’ancien président du Conseil général de La Réunion ni l’actuel entraîneur de la Capricorne, mais le manager général de Cofidis, qui dit "se poser des questions pour lesquelles il n’a pas de réponses", même s’il ajoute qu’il se refuse "à suspecter Lance Armstrong".
C’est enfin François Nativel, président de notre Comité régional de cyclisme et donc connaisseur s’il en est des choses de la petite reine, qui n’hésite pas à se dire réservé sur le caractère irréprochable des pharmacies qui suivent la caravane de la Grande Boucle...
Au tribunal de la tricherie cycliste, j’ai alors envie d’être procureur. Et à vous qui n’êtes pas (encore) accusés, j’ai envie de poser trois simples questions.
Primo, pourquoi, oui, pourquoi imposez-vous à des hommes dont la profession ne durera que quelque dix à douze ans et qui ont donc besoin d’amasser en ce peu de temps l’argent dont ils auront besoin pour vivre toute une vie entière, oui, pourquoi leur imposez-vous un Tour de France qui dure 24 longues étapes avec seulement deux jours de repos ? C’est que vous les prenez pour des surhommes. Le sont-ils ? Si oui, pourquoi donc sont-ils alors sur le banc des accusés ? Si non, qu’attendez-vous pour les y rejoindre, vous qui êtes de fait leurs complices dans le délit dont ils ne doivent plus être seuls à être accusés ?
Secondo, pourquoi, oui, pourquoi prévoyez-vous, dans les horaires que vous annoncez et qui sont respectés à la lettre, des cadences folles, des côtes à grimper à 34 kilomètres par heure, voire mieux ? C’est que vous les considérez comme des surdoués du muscle. Le sont-ils ? Si oui !... Bon !... Sinon, qu’attendons-nous pour vous citer et vous inculper vous aussi ?
Tertio, qu’avez-vous fait de la volonté politique mise en œuvre, il y a peu de temps encore, par Marie-George Buffet ? Que faites-vous donc, maintenant qu’elle n’est plus ministre de la Jeunesse et des Sports ? Oui, que fait-on donc maintenant qu’elle n’est plus au gouvernement ?
R. Lauret
Mézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Vingt ans après la loi Handicap et au terme de six mois de mission, les rapporteurs Audrey Bélim, (Socialiste, Écologiste et Républicain – La (…)
L’État poursuit les versements d’indemnisations des aides en faveurs des exploitations agricoles sinistrées par le cyclone Garance et la (…)
Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes a assuré que “ceux qui peuvent plus doivent contribuer davantage”, car “nos finances publiques (…)
Les discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, menées sous l’égide du président, sont entrées dans le vif du sujet, le 3 (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)