
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
28 août 2007
Comment les experts du Service des Domaines évaluent-ils le prix du foncier ? Pourquoi le mètre carré de terrain vaut-il ici deux ou trois fois plus cher que là-bas ?
Les interrogations ne manquent pas pour ceux qui s’intéressent à cette problématique. Et on peut légitimement se demander où est la logique qui prévaut quand, le plus naturellement du monde, l’opinion publique accepte l’idée qu’au centre-ville de Saint-Denis par exemple, le terrain pourrait s’acheter à 700 euros le m2 et qu’à 15 kilomètres de là, au Port ou à Sainte-Suzanne, la fourchette se situerait entre 110 et 150 euros. Le prestige du statut de “capitale” justifierait-il de telles extravagances ?
Les membres de la Commission de l’Observatoire des prix chargée de se pencher sur le mécanisme qui a court pour le foncier à La Réunion ont, pour rendre le rapport que l’Etat attend d’eux pour le mois de novembre prochain, à se poser un certain nombre de graves questions :
1) Au contraire de la France métropolitaine, notre région, à la superficie limitée et “encombrée” de ravines et de cirques qui lui en “éliminent” en surface utile non négligeable, manque cruellement de foncier pour loger et doter d’équipements sa population d’aujourd’hui et de demain, et aussi pour y réaliser les aménagements dont son économie a besoin. La petitesse de son territoire fait que “le terrain” aménageable y est rare. Faut-il pour autant, puisque l’on dit que « ce qui est rare est cher », que le terrain y soit vendu et acheté cher ?
2) S’il est normal qu’en raison des aménagements consentis par la puissance publique pour réaliser des routes, des réseaux divers, des endiguements, le “prix” estimé et virtuel du terrain augmente, est-il juste que cette “augmentation” profite aux propriétaires privés qui n’y sont pour rien ? Ce qu’a révélé ces jours-ci l’affaire dite De Balman est dans toutes les conversations.
3) Si on s’accorde pour dire que nul Développement d’un territoire n’est possible s’il n’y a pas maîtrise du foncier, alors la puissance publique (Communes, EPCI...) ne doit-elle pas disposer des moyens pour se constituer des réserves foncières ? Par “moyens”, on pense bien sûr à des lignes budgétaires spécialement consenties par l’Etat ou tout établissement public financier. Sans doute faudrait-il aussi se pencher sur des facilitations dont les collectivités pourraient bénéficier sur le plan de la procédure.
Le rôle reconnu aujourd’hui au Service des Domaines dans sa mission d’estimation de la valeur du foncier a besoin d’être conforté par une opinion publique qui “subit” pleinement les conséquences de la rareté des terrains à La Réunion et qui s’offusque à en payer le prix que lui impose l’esprit spéculatif de ceux qui “possèdent” sans qu’ils en ont véritablement besoin, ni fait usage utile.
Il appartient à ceux et celles qui ont à conduire une réflexion sur la justesse du prix du foncier d’aider à la prise de conscience.
Raymond Lauret
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