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4 avril 2007
Vous pensez bien que ce n’est pas depuis le bureau que je partage avec Emmanuel Lemagnen au 4ème étage de l’immeuble de la Région, à Saint-Denis de La Réunion, que je dispose des éléments pour me faire la moindre petite idée sur ce qui risque de se passer au Moyen Orient, et plus particulièrement en Iran, dans les semaines... au pire, dans les mois qui viennent.
Là, nous sommes face aux mots de passe qui sont la règle dans la haute diplomatie militaire, de cette diplomatie qui doit coûter, dans sa mise en œuvre et dans son suivi, la mobilisation de pas mal de beau monde et de pas mal de dizaines de millions de dollars. Là, rien ne filtre, si ce n’est quelques brides de phrases généralement adroitement distillées et lâchées à bon escient, à des moments choisis et vers des oreilles relais pour qu’elles parviennent là où il faut.
Tenez. « Bush veut “préparer l’opinion à une riposte directe” contre l’Iran... ». C’est le titre d’un article-interview que Flynt Leverett, chercheur à la New America Foundation et enseignant à l’Institut de Technologie du Massachusetts (MIT), vient de donner dans “Le Monde” de ce vendredi 30 mars. C’est donc tout récent.
Il en ressort que Téhéran, en 2003, avait marqué un accord pour discuter avec les Américains de bien des problèmes, y compris celui du programme nucléaire de l’Iran. Que passa-t-il alors ? « Nous n’avons même pas pris la peine d’y répondre », semble regretter l’expert américain qui le déplore d’autant plus que le gouvernement iranien avait eu la bonne idée de demander à la Suisse de transmettre à Washington sa proposition... On a fini par savoir que le désintérêt de la Maison Blanche pour une discussion « pouvant aboutir avec l’Iran » était motivé par ce qui se passait du côté de la Corée du Nord. Les Américains voulaient optimiser là-bas leur marge de manœuvre en ne s’encombrant pas d’une autre situation dite délicate. Ce qu’ils réussirent d’ailleurs, semble-t-il !
Nous étions alors en 2003. « Quatre ans plus tard, constate Flynt Leverett, la fenêtre d’opportunité pour une percée diplomatique avec l’Iran est plus étroite : les capacités de l’Iran en matière de cycle de combustible nucléaire ont progressé, et la structure du pouvoir à Téhéran, avec de multiples centres de pouvoir et leur Président Ahmadissejad aux commandes, ne facilite pas les choses... ».
Depuis notre petit caillou dans l’Océan Indien, loin des secrets qui se chuchotent là-bas à Washington et dans les cercles diplomatiques, de tout cela, que nous est-il possible de conclure ?
Sachant, premièrement, que George W. Bush est depuis toujours persuadé que ce sont des États qui alimentent le terrorisme dont les USA sont en premier lieu la cible...
Sachant, deuxièmement, que George W. Bush considère que l’Iran soutient matériellement les attaques contre les troupes américaines en Irak où, soit dit en passant, il n’a toujours pas trouvé les armes à destruction massive que Saddam Hussein a réussi à bien cacher...
Sachant, troisièmement, que George W. Bush ne manque pas une occasion de présenter à son opinion publique, et plus particulièrement au Congrès américain, l’Iran comme étant « le méchant qui tue les soldats américains »... Sachant cela, il nous est possible de conclure que, après l’Afghanistan et l’Irak, l’Iran est aujourd’hui la cible des intentions militaires des Etats-Unis d’Amérique. Lesquels considèrent qu’ils n’ont plus besoin de l’aval du Conseil de Sécurité de l’ONU pour passer à l’attaque là où ils ont décidé de la faire. Ne se sont-ils pas décrétés « gendarmes du monde », chargés de faire régner l’ordre et le calme, avant le développement (leur développement, s’entend) là où “ça ne va pas” ?
D’où ma simple question : si les forces US demain, c’est-à-dire dans quelques semaines, frappaient l’Iran, quelle sera alors la position de la France ?
Avec Jacques Chirac à l’Elysée, on avait un précédent : ce fut un “non” catégorique quand les USA voulaient que tout le monde les accompagne en Irak. En sera-t-il de même quand le 7 mai 2007, on aura désigné notre nouveau chef d’Etat ?
Raymond Lauret
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