
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
17 décembre 2007
Sans doute, oui sans aucun doute même, il est normal que l’ambiance de “fin de mandat” qui prévaut actuellement à la Mairie de Saint-Benoît soit mise en exergue par une opposition qui a de bonnes raisons de penser qu’elle devrait logiquement revenir aux affaires dès mars prochain. Et on comprend que Jean-Claude Fruteau, déjà largement vainqueur de Bertho Audifax en juin dernier lors des Législatives, veuille se poser en rassembleur et appelle les uns et les autres à « ne pas laisser sombrer le bateau, car c’est notre bateau commun... ». C’est logique, c’est adroit. C’est, pourrait-on dire, responsable.
Il n’en demeure que, sorti du contexte personnel d’un élu qui ressent de l’amertume devant « l’irrespect » dont il se sent l’objet dans une ville qui, dit-il, l’a vu grandir et pour qui il s’est dévoué jour et nuit, ce que vit actuellement Bertho Audifax mérite que l’on s’y attarde. Et qu’on tente d’en tirer certains enseignements.
Lors d’un débat qui nous avait “opposés” - c’était le 6 mars dernier à la résidence des Jésuites, à Saint-Denis, à l’invitation du Père Stéphane Nicaise -, Bertho m’avait confié sa grande déception devant l’avidité de certains de ses colistiers, davantage enclin à s’inquiéter du montant de leurs payes que de cohérence dans le travail d’une équipe.
Que cette minable et déshonorante histoire « d’indemnités à revaloriser » vienne jeter le discrédit sur certains élus et braquer (« enfin ! », a-t-on envie d’écrire !) les projecteurs de nos consciences sur le laxisme de notre légalité en la matière, voilà qui donne du poids à la réflexion de Bertho Audifax qui a refusé de siéger l’autre jeudi parce que la question qu’avait voulu lui imposer une « majorité de sa majorité » heurtait, avait-il dit, son éthique.
J’ai ici envie de rappeler que la même question avait été, en août 2004, à l’ordre du jour d’une Commission Consultative Permanente du T.C.O. Les maires et les premiers adjoints des cinq communes de l’Ouest avaient à décider d’inscrire à l’ordre du jour d’une séance plénière l’augmentation de près de 50% et de plus de 40% des indemnités respectives du Président et de chacun des 29 Vice-présidents. Après qu’elle fut présentée, la question fut bannie parce que totalement injustifiée, voire profondément scandaleuse, personne n’osant la défendre.
J’ai également envie de rappeler ici que notre système de démocratie représentative est entrain de montrer, face à une démocratie participative qui reste à inventer, qu’il est une insulte à l’engagement citoyen que notre société souhaite voir se développer. Actuellement, on élit des gens pour que, à côté des quelques-uns qui ont à travailler, la grande masse des autres soit invitée à être présente, quorum oblige.
A ceux qui le contesteraient, disons chiche. Le débat peut être ouvert. Il doit l’être...
Et puis, comme la corde soutient le pendu, nous arrive la suite (mais espérons le “pas la fin”) de l’affaire Catalano, ce juge familier des actes sexuels dans son bureau et démasqué par des journalistes du “JIR”. Il était passé aux aveux les plus étonnants. Ce fut un feu d’artifice nauséabond.
Une haute juridiction vient de condamner le malfrat à la juste peine : suspension de carrière avec arrêt total de tout salaire, indemnité ou retraite. C’était bien la moindre des choses.
Le sieur Catalano, qui ne fut pas juge pour rien, a aussitôt puisé dans le droit français pour y trouver l’échappatoire : il a fourni un certificat médical attestant qu’il est en dépression nerveuse, voire en situation d’irresponsabilité. Sa peine ne peut donc pas lui être signifiée. Donc, il continue à toucher sa paye tout en ne faisant rien.
Roger De Werck, Directeur de l’Institut des Hautes Etudes Politiques de Genève, a dit un jour que « la France est un Etat archaïque ». Et si c’était plus vrai qu’on ose le croire ?
Raymond Lauret
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