
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
16 août 2005
Parce que je ne suis pas certain que chacun d’entre nous ait pris la vraie mesure de ce qui s’est passé il y a 60 ans au Japon, je voudrais revenir sur Nagasaki, cette ville sur laquelle l’Amérique largua sa bombe atomique le 9 août 1945.
C’est l’avion bombardier B-29, avec la bombe “Fat Man”, qui fut choisi pour faire le sale travail. Il était en poste à l’Est des Philippines, aux îles Mariannes, sur la base aérienne de Tinian. Son équipage reçut la bénédiction du prêtre de la chapelle privée de l’aéroport avant de décoller, avec pour cible une ville industrielle du Japon, Kokura, dans l’île de Kita Kyüshü, où vivaient 1 million d’habitants.
Ce jour-là, vers 10 heures 30 du matin, les gros nuages qui obscurcissent le ciel au-dessus de Kokura ne permettent pas au Major Charles Sweeney qui est aux commandes du B-29 et de “Fat Man”, de bien “cadrer” son objectif. En fait, il ne s’aperçoit nullement qu’il est bien quasiment à la verticale de sa cible. Les habitants de Kokura ignorent, en entendant des vrombissements au-dessus de leurs têtes, qu’ils doivent la vie sauve à ces nuages qui, ce jour-là, sont vraiment leur ange providentiel !
Pour le Major Charles Sweeney, passé le moment d’une prise à partie du ciel qui ne lui permet pas de remplir la mission pour laquelle il a reçu la bénédiction du chapelain de Tinian, il s’agit de ne pas se laisser abattre. Un deuxième objectif lui avait été assigné : Nagasaki, à l’autre bout de l’île, dans l’extrême Sud du Japon.
Et là, toujours ces foutus nuages qui risquent de ne pas permettre au B-29 et à “Fat Man” de faire le carton (le carnage !) espéré !
Charles Sweeney, un peu court de carburant -il s’agit tout de même de rentrer à la base ! - se dit qu’il faut jeter la bombe, qu’importe si on ne voit pas... Et, la mort dans son âme, avec beaucoup de regrets de ne pouvoir voir sur qui ni sur quoi il va larguer, il s’apprête à... quand, soudain, il peut sourire. Formidable ! Les nuages viennent de s’écarter pour lui offrir, en un angle de vue du meilleur effet, la ville de Nagasaki : "Ça y est, je l’ai !" s’exclame-t-il, tel que le mentionne le rapport officiel. Et il largue la bombe “Fat Man”, (en français "Homme bien gras !").
La déflagration provoque de fortes turbulences qui secouent le bombardier. "Cela vaut bien les milliers de Japs qui sont désormais en moins !", claironne dans son cockpit le major qui, mission remplie, peut rentrer chez lui...
Voilà, c’était l’Amérique qui larguait une seconde bombe atomique, en 1945... Soixante ans après, un peuple s’en souvient encore...
R. Lauret
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