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16 mai 2011
Répression que l’ensemble des mesures annoncées ces jours derniers contre ceux et celles d’entre nous qui oublient trop souvent que, sur la route comme dans la vie, nous ne sommes jamais seuls ?
Comme nombre d’entre vous, j’ai été ému samedi soir, lors du JT d’Antenne Réunion, en écoutant le témoignage de Rose Marie et Herland Zettor. Ces derniers ont un fils qui, le 30 décembre 2007, a trouvé la mort dans un accident de voiture. En cause : cet état second qui prend dangereusement possession de nous jusqu’à nous faire croire que tout nous est possible et donc permis. Et que « cela » n’arrivera sûrement pas. Pas à nous en tout cas…
« Cela », c’est l’accident. L’accident contre un mur, contre un autre véhicule, dans le fossé. « Cela », c’est le choc qu’on entend et qui vient brutalement se fracasser dans notre tête. « Cela », c’est notre main qui, dans l’horreur de la tôle toute déformée et toute chaude et qui sent le cercueil, cherche alors une autre main à laquelle s’accrocher. Une autre main à laquelle accrocher le peu de force qui nous reste encore et que l’on sent qui s’en va. « Cela », c’est le gémissement qui, avec la douleur qui implose tout notre corps, suit notre cri et précède le néant qui survient doucement et dans lequel nous plongeons. Jusqu’à, s’il plait à Dieu, entendre le SAMU et ses hommes. Jusqu’à, mille ans plus tard, sur un lit d’hôpital, découvrir le silence qui emplit la chambre immaculée où nous sommes, sur un lit, le corps immobilisé dans de sévères pansements.
Patrice Guillaume Zettor avait 18 ans. Dans la salle des urgences où les médecins et ses parents espéraient qu’un miracle survienne, il n’ouvrira pas les yeux. Le coma dans lequel il est resté plongé jusqu’au 3 janvier était artificiel.
Patrice Guillaume ne put donc se remémorer les instants d’euphorie qu’avec ses trois autres copains il avait connus avant de prendre leur voiture. Il n’y avait pas eu de boisson alcoolisée ce jour-là. Seulement ce foutu champignon que l’on a sous le pied, qui nous regarde. Ce foutu champignon sur lequel il est tentant d’appuyer, puisque, au cas où, il y a toujours la pédale de frein. Et puisque, vu que l’on n’a pas bu, « cela » n’arrivera sûrement pas. « Cela » ? L’accident, qui peut être grave, voire mortel. Vraiment, aucun des quatre amis n’y ont un seul instant songé.
Derrière une grande dignité qui ne parvenait pas à cacher leur toujours présente tristesse, Rose Marie et Herland Zettor ont samedi soir ouvert pour chacun d’entre nous la porte de la réflexion. Trois ans et demi après le drame de leur vie de parents, après trois ans et demi de prière quotidienne qui, dans le silence de leur foi, leur permet de rester auprès de leur enfant, devant les caméras d’une télévision et au moment où le gouvernement annonce toute une série de mesures pour tenter de contenir la montée de la délinquance sur nos routes, deux Réunionnais nous invitent en quelque sorte à réagir à partir de ce qu’ils ont vécu.
Je me félicite des mesures annoncées et qui, je me dois absolument de m’en convaincre personnellement, me concernent en premier lieu. Bien sûr, le préfet de notre région peut toujours corriger telle ou telle mesure après concertation avec certains regroupements de citoyens responsables. Et il y en a chez nous. Je pense ici, par exemple, à ceux et celles de la Fédération des Motards en Colère qui, avec leur président Gilles Ecormier, ont montré plus d’une fois qu’ils savent être force de proposition. Nul doute que, dans cet esprit, le brut de décoffrage s’améliorera. Et qu’on ne tolèrera pas que la mobylette soit considérée comme la moto du pauvre et que son conducteur puisse y monter n’importe comment pour y faire n’importe quoi. Idem pour nos amis cyclistes qui, trop souvent, oublient qu’ils ont eux aussi des devoirs.
Mais, il est vraiment dommage que les autorités doivent recourir à de fortes mesures de répression pour me faire réfléchir à mes attitudes irresponsables et dangereuses qui peuvent porter atteinte à ma vie et à celle d’autrui, avec tout ce que cela suppose comme peine pour ceux qui nous aiment, moi et les possibles victimes des « libertés » qu’il m’arrive de prendre.
Moralité : quand on me retirera de précieux points, quand on me demandera de passer à la caisse ou encore quand on saisira mon véhicule, je saurai que je ne peux m’en rendre qu’à moi-même. Il me faut m’en persuader : je ne suis pas plus que ceux et celles qui, eux, respectent le code de bonne conduite qui s’impose quand on emprunte aux autres un peu de nos routes à tous.
Raymond Lauret
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