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10 janvier 2007
“Vivement dimanche !”. L’émission que Michel Drucker offre à la France tout entière chaque semaine bénéficie, dit-on, d’une belle audience. « D’un énorme audimat », pour reprendre l’expression des gens de la profession.
Dimanche dernier, l’animateur de télévision n’a pas failli à la règle, proposant à la multitude de ses invités l’occasion de charmer les auditeurs et de se faire applaudir.
J’ai aimé que Jean-Pierre Coffe, dont les passages à la télé sont autant d’hommages à de grandes traditions culinaires, en ait profité pour parler de notre île.
Cartes postales prises d’hélicoptère et commentées comme elles le méritent, descente jusque dans le Cirque de Cilaos et là, évidemment, notre lentille locale, avec, dans le rôle de commentateur des étapes de sa transformation, notre ami Nono Dijoux, en chair, en os, au bout de la caméra, avec sa voix de paysan indécrotablement rattaché à notre terre d’ici.
Nono et son vieux pote Paul Martin, de l’association “Hôtellerie-familiale”, avaient, il y a un peu plus d’un mois, reçu dans notre île Jean-Pierre Coffe. Belle initiative... Et un splendide retour d’ascenseur de la part du grand cuisinier français : quelques belles minutes de télévision nationale pour dire que notre île a ses charmes intacts et sait apporter à ceux qui la méritent un grand bol d’authenticité avec, notamment, sa cuisine au feu de bois, et le plaisir de savourer ce qui s’y prépare.
J’ai envie de dire ici à Nono Dijoux que son initiative et la qualité des relations qu’il a su tisser avec Jean-Pierre Coffe valent à notre île et à sa politique touristique une fantastique campagne de promotion télévisuelle. Qu’il en soit chaleureusement remercié.
Hier, je tombais sur une lettre que j’ai un jour envoyée à Nono. C’était le 7 juillet 2003. Il recevait alors les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur. J’en relisais un passage :
« Les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur signifient beaucoup de choses, lui écrivais-je. Quand celui qui les reçoit n’est pas ce qu’il est convenu d’appeler un “haut personnage”, qu’il a derrière lui (et toujours devant lui) une vie consacrée à la tâche et à la recherche constante de l’investissement innovant, qu’il est resté tant attaché à la Terre de sa vie, au fond d’un trou qu’il a aidé à devenir lieu de convergence des peuples de partout et d’ailleurs, lorsque celui qui les reçoit a les mains durcies par le travail et n’attend pas les théories feutrées qui se décrètent à Paris ou à Saint-Denis, qu’il a le regard aguerri de ceux qui en ont vu d’autres, alors les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur ont un sens, celui de ces temps où le soldat allait au feu et aux champs pour se battre pour sa fière Patrie ».
Et je poursuivais : « Je t’avouerai un regret : je trouve injuste que la République n’élève pas, en même temps que toi, Suzanne. Quelle femme tu as là ! T’as une sacrée chance, tu sais ! Ta Suzanne, elle est belle, et même jolie. Les ans n’ont pas de prise sur elle. Elle plaît... Elle a une facilité dans les relations qui a dû bien souvent faire pencher la balance. Elle sait diriger, coacher, animer. Elle a de l’âme, une âme faite d’attention et de poésie, de générosité et de douce fermeté. Personne - sauf toi, sans doute ! - ne lui aura fait prendre des vessies pour des lanternes ! Quand elle entre dans la salle, on comprend tout de suite qu’elle est le recours, la solution, la réponse. Le chef, en un mot, le chef vrai... pas ces énergumènes qui hurlent et confondent autorité et autoritarisme. J’ai pu - les trop rares fois où je l’ai rencontrée - mesurer une intelligence de matheuse confortée par le pragmatisme de la scientifique, tout ça enrobé du miel de la philosophie et du sourire de l’ange. Bien sûr, la reine sait aussi défendre sa ruche et gare à ceux qui l’oublieraient ».
En saluant une fois encore Nono, je pense au poète Antonio Macchado qui disait que « nous devons avoir des ailes et des racines, mais des ailes pour nous enraciner et des racines pour nous envoler ». C’est comme si cela s’adressait à notre ami, réunionnais de qualité, bien droit dans ses bottes, à côté de son épouse qui ne l’est pas moins.
Raymond Lauret
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