
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
3 juillet, parUne information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
15 mai 2007
Les paquets de mer qui se sont abattus ce week-end sur les côtes des régions Ouest et Sud de notre île en y causant les dommages qui ont été abondamment montrés et commentés, viennent nous rappeler que face aux éléments déchaînés, l’homme dispose de bien peu de parades.
Et toute l’impuissance du monde était bien contenue dans la question qu’un journaliste de RFO posait lundi matin à Jacques Ecormier : « Ne pouvait-on pas alerter les populations ? », lui était-il demandé.
La réponse du chef prévisionniste de Météo-France : « Nos bulletins mentionnaient qu’il y aurait de fortes houles, avec des vagues moyennes de 5 mètres ».
Avouons le : nous avions tous oublié tout simplement qu’une moyenne de 5 mètres, cela veut dire qu’il y a des pics à 9 ou 10 mètres ! C’est ce qui a été vérifié.
On peut espérer que les dégâts subis vont nous amener tous, chacun au niveau des responsabilités qui sont les siennes, à nous préoccuper des questions liées à l’aménagement du territoire. Sachant que la sécurité des personnes devra toujours se poser en amont, avec attention et avec le souci de ne pas effrayer inutilement tout en faisant prendre conscience à chacun de sa vulnérabilité. Difficile, très difficile exercice...
Les bateaux amarrés au bassin de plaisance du Port ouest n’ont pas souffert. Il faut en tirer les évidentes leçons. Tous ceux qui samedi, en fin d’après-midi, étaient sur les deux jetées de l’ancien port ont pu constater que les vagues qui s’y brisaient étaient impressionnantes. Elles n’ont pas atteint le bassin situé à l’arrière.
A Saint-Gilles, les mêmes vagues ont laissé d’amères traces. Les embarcations et les constructions ont lourdement souffert. Sans doute parce qu’elles sont finalement directement livrées à l’océan, exposées à ses sautes d’humeurs autant qu’à ses caresses. N’oublions jamais que derrière le beau temps, il peut y avoir le danger. Tirons-en les leçons.
A l’heure où, par exemple, le TCO mise sur les colossaux aménagements du cœur d’agglomération de l’Ouest sur notamment toute la Plaine Chabrier, ne convient-il pas de se dire que ce que nous venons de vivre ailleurs risque d’être seulement une “petite moyenne” de ce que nous réservent demain les changements climatiques qui sont désormais des certitudes et dont nous mesurons aujourd’hui les premiers et les plus faibles effets ?
Un institut britannique vient d’annoncer que d’ici 2050, plus d’un milliard de personnes vont migrer du fait des conséquences de ces dégradations dues à la fonte des glaciers, cette dernière étant consécutive à “l’effet de serre” que nous nous imposons dans notre folie de la consommation.
Il ne s’agit pas de s’affoler. Il s’agit seulement de prendre au sérieux ce qui se passe sous nos yeux. Parce qu’on n’est qu’au début d’une nouvelle génération de problèmes. Sans prétention aucune, nous devons le répéter : aménager, c’est prévoir. Prévoir, c’est voir loin devant soi.
Raymond Lauret
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