Dans un grand éclat de rire, François Bayrou lui répondit alors : « Cher Monsieur... »

27 mars 2007

« Je ne suis pas un homme de compromissions, de négociations secrètes et de coups tordus... ». A qui peut bien faire allusion François Bayrou avec ces paroles qu’il a tenues dans le “JIR” de vendredi dernier ?
Pas à nous assurément puisque le candidat de l’UDF à la Présidentielle prend soin, de façon bien explicite, de préciser par exemple, dans la foulée de son propos, qu’il « pense important le travail qui est à faire pour les liaisons à La Réunion » et que, bien qu’il ne les connaisse pas « au mot près »..., « ...mais bon, dit-il, mon intention est de respecter tous les engagements de l’Etat », c’est-à-dire et notamment l’accord Etat-Région signé pour la nouvelle Route littorale et le tram-train.
Et puis encore, s’agissant de continuité territoriale, il reprend mot pour mot notre argumentation. Rappelez-vous : nous disions à l’époque que l’État consentant 600 euros par habitant en Corse, nous ne pouvons nous satisfaire de 11 euros à La Réunion. Que dit aujourd’hui François Bayrou : « Je souhaite proposer un effort particulier sur le continuité territoriale. Quand ils comparent leur situation à celle de la Corse, les Domiens trouvent en effet qu’il y a deux poids deux mesures » (“Le Quotidien”). On ne peut être plus clair.
Alors, à qui fait-il donc allusion quand il écarte certains du cercle de ceux pour lesquels il peut ressentir de l’amitié ou simplement du respect ?
A une autre question (“JIR” du 23 mars 2007) de Yves Mont-Rouge (« Quelles sont vos relations avec Jean-Paul Virapoullé, dont le mouvement la Relève semble tenter un rapprochement avec l’UDF, surtout depuis votre percée dans les sondages ? »), la réponse du béarnais fuse et s’accompagne d’un grand éclat de rire : « Cher Monsieur, la réponse est dans votre question. Je ne suis pas un homme de compromissions, d’allers-retours, de négociations secrètes, de coups tordus. Je suis quelqu’un qui croit en ce qu’il fait. J’avais annoncé à tout le monde que l’UMP serait une catastrophe. Chacun a pris ses responsabilités pour des raisons qui le concernent. Moi, en tout cas, je n’ai aucune intention d’en revenir à ce brouillard perpétuel dans lequel vivent un certain nombre d’hommes politiques... »
On ne peut être plus clair. François Bayrou fait une allusion très claire au Député-Maire de Saint-André.
Et ce n’est pas tout. La suite, comme on le dit dans certains milieux, à demain...

Raymond Lauret


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