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Libres propos
17 octobre 2011
En apportant hier ma toute modeste contribution – celle qui passait par un simple bulletin de vote – à la désignation du candidat potentiellement le meilleur pour battre une certaine droite aux prochaines présidentielles, j’avais conscience d’être dans le droit fil lancé il y a quelques années maintenant par l’Alliance. Car si l’Alliance est cet état d’esprit qui plaide pour la rencontre de ceux et de celles qui ont pour ambition de sortir d’une vision à court terme des choses et de travailler pour un développement qui reposerait sur des fondamentaux humanistes, il est logique et positif que le Parti Communiste Réunionnais, comme il l’a fait déjà dans le passé, ait invité ses sympathisants à aller au-delà de leur groupe pour inspirer l’horizon d’une famille bien plus large. Une famille au sein de laquelle nous aurons constamment besoin d’apprendre à nous respecter et à nous soutenir. Car l’enjeu est d’importance : cette famille pourrait bien, dans une poignée de mois, avoir la responsabilité de gérer les affaires de la France et, pour ce qui nous concerne, de La Réunion. Disons le : cela ne devrait pas être très difficile tant, dans chacun des partis qui la composent, ce besoin se vit déjà au quotidien, ne nous le cachons pas. Ce ne sont pas nos amis du PS qui diront le contraire, eux dont les vaincus d’hier auront à s’engager pour soutenir celui des deux qui a été désigné par une démarche citoyenne pour le moins novatrice…
Au travail donc pour maintenant préparer un programme qui s’inscrira dans ce qui se fera de mieux dans l’Histoire de la France, à une époque où le monde traverse une période de crise lourde et où trop de citoyens de notre Terre vivent en dessous d’une insupportable pauvreté.
Je voudrais consacrer la suite de mon « Libres propos » de ce 17 Octobre à un tout autre sujet que le jour que nous avons vécu hier. Car notre quotidien à tous est aussi fait de ces petites choses qui accompagnent ceux et celles d’entre nous qui, dans certaines circonstances de leur vie, ont un jour besoin, en plus de la haute compétence des spécialistes entre les mains desquels ils se trouvent, du sourire et des mots de soutien de ces personnes qui, juste avant l’épreuve tellement redoutée, ont mission de les accompagner et de les y préparer. D’où ce…
Très souvent, et il n’y a rien d’anormal à cela, la presse locale ou nationale consacre ses titres aux tragiques erreurs qui ont pu être commises dans les blocs opératoires de certains de nos hôpitaux ou cliniques. C’est compréhensible car des hommes peuvent en être les victimes et leurs proches en souffrir. Mais, Dieu merci, derrière les murs de nos centres médicaux, chaque jour, sans qu’on en parle, il se passe également des choses qui sont tout à l’honneur de ceux et de celles qui ont choisi comme profession de guérir les malades. Là aussi, cela est normal, voire sans doute banal, puisque « soigner » pour « guérir », c’est bien l’objet de ces établissements et que ceux et celles qui y travaillent ont été formés pour cela. Sans doute…
Oui, sans doute. Mais comment ne pas dire notre reconnaissance à ces chirurgiens, à ces aides et à ces autres personnes qui, elles mêmes, empruntant au sociologue Pierre Sansot les images de son livre sur « Les gens de peu », se qualifient de « petit personnel » et dont la place à coté du malade est capitale ? Oui, comment ne pas leur dire à tous et à toutes notre satisfaction et notre gratitude ?
J’ai eu ces jours derniers à connaître deux exemples vécus par des proches.
Il y a une quinzaine de jours, Eric P, un de mes amis, voit son médecin généraliste, lequel craint que ce dont se plaint son patient soit bien plus important que ce qu’il croit avoir décelé. En toute logique, une lettre est sur le champ rédigée pour un spécialiste des maladies cardio-vasculaires, lequel, après examen dès le lendemain, diagnostiquera un gros problème au cœur et l’urgence pour le malade de se préparer à une opération absolument nécessaire et urgente au CHD de Belle-Pierre. Passons sur toutes les phases préparatoires auxquelles eut à se soumettre mon ami, « entouré, me précisera-t-il, du souci de chacun de me rassurer tout en me faisant prendre conscience que ce qui va se passer n’est point banal ». Et mon ami d’ajouter : « C’est dit et c’est fait sur un ton et une démarche responsables, qui te communiquent la nécessité d’être à la hauteur de ce qui va se passer. Dans mon subconscient, je ressentais qu’il était de mon devoir de me hisser à la hauteur de ce qu’auront à entreprendre, pour me sauver, des gens de qualité. Il n’était pas acceptable que je sois là à me lamenter dans une peur indigne et à me traîner comme une loque ou un boulet. Je comprenais que ce qui allait se passer exige de moi que je sois bien plus costaud que je suis d’habitude. Et c’est fort de cette exigence d’un propre surpassement que je me suis préparé et que j’ai préparé les miens ».
Au lendemain de sa sortie du CHD de Belle-Pierre, c’est un Eric tout heureux, et dont je notais qu’il avait rajeuni de 20 ans, que j’écoutais me parler de « son » opération. Des bouts de veines avaient dû être retirés de l’une de ses jambes et de son thorax. De longs points de sutures l’attestaient. Et puis, en pleine poitrine, une spectaculaire cicatrice indiquait bien que le cœur de mon ami avait été « sorti de sa cage » pour se renforcer de pas moins de 9 pontages. Derrière son large sourire, une énorme émotion se lisait. Celle d’un gars qui me dira en guise de conclusion : « Là-bas, au CHD, dans ce service, il n’y a pas que le chirurgien, le Docteur Eric Braunberger, qui est à remercier et à féliciter. Ceux et celles, depuis ses assistants jusqu’aux infirmières et aide soignantes et tous les autres, sont tous formidables ».
L’autre exemple nous vient d’une toute simple opération de la cataracte qui s’est passée l’autre jeudi à la « Clinique Avicenne » au Port, « Avicenne » du nom du célèbre philosophe et médecin arabe qui vécut de l’an 980 à 1037 après Jésus Christ.
L’intervention de la cataracte est aujourd’hui un acte chirurgical parfaitement rodé. Elle dure moins de trente minutes. A la « Clinique Avicenne » où ils opèrent (et sans doute en est-il de même dans chacune des autres établissements de ce type dans l’île), le Docteur François Rhamani et chacun de ses autres confrères jouissent d’une réputation très largement partagée dans la population. Mais nombre de leurs patients, et je pense plus particulièrement à ceux que j’ai eu à rencontrer jeudi, ont été marqués par l’extraordinaire présence de ces dames qui, à l’image de Justine et de Céline pour n’en citer que deux, ont mission de les accompagner avant le passage en salle d’opération. C’est le sourire qui réconforte et met celui ou celle qui va être opéré dans les meilleures dispositions. C’est une attention jusqu’au plus petit détail, dans le bureau d’accueil tout d’abord, puis dans le box d’attente, puis encore au sortir du bloc et avant les conseils post opératoires. On ne peut qu’y être sensibles et, quitte à gêner des gens qui pourraient nous répondre qu’ils ne font que leur métier, ressentir le devoir de dire et d’écrire ici, dans notre propos d’homme libre, qu’il y a sur cette planète, dans les secteurs public et privé, des travailleurs qui méritent notre admiration. Des gens tout simples, comme nous aimerions en être nous mêmes chaque jour, dans chaque acte de notre vie…
Raymond Lauret
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