
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
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7 février 2007
Dans un peu plus d’un mois, cela fera deux ans que, le samedi 26 mars, il s’est éteint à l’âge de 85 ans. Aujourd’hui mercredi, à La Rivière Saint-Louis, le Président de la Région dira aux élèves, aux professeurs, à l’administration, aux personnalités et au public présents pourquoi il est juste qu’un lycée de son île porte le nom de Jean Joly.
Jean Joly a connu l’enfer des camps de concentration nazis, celui plus précisément de Mauthausen en Autriche, près du centre sidérurgique et de raffinerie de pétrole de Linz, sur le Danube.
Dans un “Libres propos” que je lui consacrais au lendemain de son décès, j’écrivais que je l’ai peu connu, « ... pas connu même. Et pourtant, les quelques fois où j’ai été amené à lui serrer la main - essentiellement lors de manifestations patriotiques où je représentais “l’institution” - m’ont laissé le sentiment d’un homme dont le regard débordait de l’indulgence et de la sérénité dont sont capables ceux qui ont connu l’enfer et qui en sont revenus, parce que la flamme de l’espérance n’a jamais vacillé au fond de leur conscience alors qu’on mutilait leur corps.
« Il était entré dans les faits de résistance à Marseille, à un âge où bien des jeunes de son époque ont d’autres envies de vies : “Seule une infime partie de la population était prête à nous aider”, avait-il confié à Alain Dupuis, il y a quelques années, pour le “JIR” ».
« Et puis, après des opérations réussies, il y eut celle qui finit mal parce qu’un traître fouinait et peaufinait sa triste et sale besogne. Tortures, cachot, gare de l’Est à Paris, direction l’Autriche et Mauthausen, le camp où sont exterminées « ces bêtes récalcitrantes » qui se disent patriotes et résistants. Sans doute a-t-il toujours eu au fond de son cœur ces mots jamais entendus, mais sans aucun doute captés à travers l’idéal ressenti et vécu, ces mots un jour lancés sur les ondes de la France Libre par François Thierry-Miez, un compagnon de fortune, évadé de camp :
« Pour vous qui restez gardés dans les stalags ou les oflags, vous pouvez aussi aider vos alliés et hâter la fin de ce cauchemar. Vous êtes derrière des barbelés, des mitrailleuses sont prêtes à tirer sur vous qui êtes sans armes. Du haut des miradors, des sentinelles veillent... La nuit, les rondes sont faites régulièrement avec des chiens pour dépister les fuyards. Mais tout cela, qui dure depuis trois ans, approche maintenant de sa fin. Après Stalingrad, après Bizerte, après Tunis, le moral allemand est attaqué. A vous de le miner par vos conversations... » .
Au fronton d’un lycée de La Réunion, le nom de Jean Joly rappellera aux générations à venir qu’en 1940, des jeunes de cette île n’ont pas craint que leur sang soit versé et leur vie arrachée pour que le drapeau des droits de l’Homme flotte dans les consciences et les cœurs de toute l’humanité.
Il est bien, il est juste qu’il soit ainsi.
Raymond Lauret
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