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14 février 2006
J’étais évidemment à Sainte-Suzanne avant-hier, dimanche, heureux d’y accompagner mon vieux papa pour qui, vous vous en doutez bien, 1946 n’est pas seulement l’année de la naissance de son premier garçon ! 1946, il l’avait expliqué à Lucien et Simone Biedinger, cela avait été pour lui les espérances nées des élections de Raymond Vergès et Léon de Lépervanche l’année d’avant.
Cela avait été l’espoir que tout pourrait aller mieux, les yeux et les oreilles rivés sur la manière dont l’Assemblée des députés français allait accueillir le projet de loi demandant que les colonies d’Outre-mer deviennent départements. 1946, ce fut donc pour lui le "19 mars" et le début d’une ère nouvelle avec la quasi-certitude que, au bout du chemin d’un beau travail des communistes réunionnais, il y aurait un peu plus et un peu mieux de bien-être. À condition que l’on ne s’endorme jamais sur ses lauriers !
Dimanche donc, j’étais à Sainte-Suzanne au milieu de toutes celles et de tous ceux qui nous ont précédés dans la vie. J’ai envie, même si je n’ignore pas que l’on pourrait me balancer que cela ne se fait pas, surtout dans ce journal, j’ai envie de dire ici-même que je ne sais pas rester insensible à la chaleur qui se dégage du visage de Claude Hoareau, à l’authenticité de son bonheur quand, comme c’était le cas encore avant-hier pour notre grand rassemblement populaire, il voit arriver ses camarades, témoins, acteurs et actrices des luttes d’antan, victimes elles aussi, victimes eux aussi, des répressions de toutes sortes que les jeunes d’aujourd’hui ne peuvent imaginer.
Je l’observais, devinant que des larmes pouvaient lui monter aux yeux, derrière les muscles de son visage qu’il activait pour que cela ne se voie pas. Je l’observais, cultivant naturellement le sens de l’amitié, donnant tout son sens au mot "camarade" qu’on lance quand s’ouvrent les bras pour que l’on s’y serre fortement comme si les retrouvailles apportaient tout de l’immense bonheur tant espéré ! Je l’observais et l’écoutais revivre avec ces vieux et ces vieilles - pas si vieux, pas si vieilles que ça, oh non ! - les batailles menées et gagnées, les réunions tenues sous les arbres des cours dans les coins mal éclairés de nos campagnes... électorales ! C’est l’étreinte fraternelle qui pétrit les cœurs qui, on le devine, revivent les moments qui ont marqué tant de vies et qui ont laissé bien des traits sur ces silhouettes aguerries et dignes !
Je le regardais encore dimanche sous le chapiteau qui accueillait les vétérans de son Parti auxquels s’étaient joints des amis de l’Alliance et des retraités de la société civile. Claude, en chemise rouge bien entendu, ne cachait nullement son bonheur d’être là, au milieu de ce peuple qui lui a tant demandé et auquel il a tant apporté... Son peuple.
Me revenaient les souvenirs. Un jour de rencontre au Port, là où la section a son siège, pour boire un pot après une victoire aux Législatives. Ou bien, le jour où la dépouille mortelle d’André Le Toullec fit une halte à la mairie du Port, en hommage à ce héros portois de la journée du 28 novembre 1942. Me revenaient les souvenirs d’alors, jamais oubliés et notamment quand la voix chaude et puissante de Claude emplissait nos cœurs pour donner à “l’Internationale” toute sa beauté de chant des vrais révolutionnaires.
J’ai lu, sous une plume un peu jeune, que ce dimanche 12 février avait été journée de "grand messe" pour le Parti communiste réunionnais. Cela m’a fait penser à l’écume que l’on voit et que l’on croit être tout l’océan.
Dimanche à Sainte-Suzanne, nous devions avoir des oreilles pour écouter, du cœur pour apprécier et des regards pour puiser dans ceux des autres toutes les émotions qui ont construit une vie de peuple...
R. Lauret
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