
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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11 octobre 2010
Parce qu’il y a quelque temps de cela, au serveur d’un restaurant parisien qui me présentait la carte des vins, je disais tout naturellement que « je prendrais plutôt une bonne bouteille d’Edena », je ne suis pas indifférent à ce qui se chuchote, se dit ou s’écrit en ce moment, ici ou là, sur le devenir de ce qu’il est convenu de qualifier de fleuron de l’industrie agro-alimentaire réunionnaise.
Edena a un jour ouvert dans notre île le chantier de la mise en bouteille de l’eau de source. Sur un marché aussi réduit que celui d’un territoire comme le nôtre, le pari pouvait alors paraître bien téméraire, en même temps que porteur d’une formidable audace. Edena s’est, au fil du temps, donné les moyens technologiques et humains pour s’imposer face aux meilleurs. Elle a réussi et est devenue une belle, une très belle entreprise. Connaît-elle actuellement des problèmes ? Sans doute. On peut penser que ses problèmes, si problèmes il y en aurait, relèvent de difficultés du moment, lesquelles tiennent à la nature même de toutes sociétés de type capitaliste, dans une économie où tous les coups sont permis entre concurrents pour résister aux autres (ou les dominer !), dans un marché pleinement mondialisé qui ne s’embarrasse pas de l’idée de la solidarité vis-à-vis du tissu économique des petits pays du globe.
Dès lors, il n’est point surprenant que Edena et sa concurrente réunionnaise la CILAM (qui produit l’eau “Australine”) soient aujourd’hui amenées à vouloir privilégier la stratégie du rapprochement entre les deux sociétés qui, dans ce secteur de l’agro-alimentaire, ont réussi, chacune de son côté, et qui couvrent ensemble plus de 85% de la consommation locale. Avec comme objectif la nécessité d’optimiser le coût de fabrication de l’eau minérale réunionnaise et, donc, la préservation des emplois aujourd’hui existants. Et, pourquoi pas, se doter d’un outil qui viserait l’exportation, vers certains émirats par exemple.
Dans notre île où le poids du chômage est ce que nous connaissons, nous sommes tous amenés à nous demander s’il serait judicieux que l’importation libre et sans retenue, qui est dans la logique de l’économie de marché, finisse par l’emporter au risque de malmener, voire tuer le petit tissu industriel que nous avons mis en place au prix de bien des efforts. La question a été posée pour le riz que nous consommons dans l’île et dont le traitement à La Réunion est générateur de nombreux emplois pour nos familles. Nous faudrait-il, autre exemple, accepter la proposition de ceux qui préconisent, pour faire baisser le prix du carburant, que l’on automatise nos stations-services ? Dans un tout autre domaine, n’est-il pas normal que les cahiers des charges qui règlementent nos appels d’offres donnent toute leur place à ce que préconise (lire l’article de Céline Tabou dans “Témoignages” de samedi 9) le partenariat (Small Business Act) que viennent de signer le Conseil général de La Réunion et la CGPME ?
Peut-être eut-il été normal que le Maire de la Commune concernée soit informé, au moins de façon officieuse, des éventuelles transformations que pourrait connaître une société avec laquelle il est en quelque sorte en partenariat. Sans doute était-il prévu que cela soit fait. C’est là une faute dans la forme qu’il convient de corriger. Même si, lorsqu’on négocie, la règle qu’on s’impose et qu’on demande aux autres, c’est la discrétion. Mais aujourd’hui, l’enjeu dépasse bien largement ce qui a pu être véhiculé ces tout derniers jours. Il nous faut de la sérénité pour que tout soit abordé avec le sens le plus grand de la responsabilité.
Raymond Lauret
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