
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
12 janvier 2009
Les proches de Gisèle Maillot nous avait conviés vendredi dernier 9 Janvier à une fort sympathique rencontre. Il s’agissait de la remise à la dirigeante de la gymnastique portoise de l’insigne de l’Ordre National du Mérite par le Président de la Fédération Française de Gymnastique Jacques Rey.
Je connais bien Gisèle. Pas autant, assurément, que celui qu’elle avait choisi pour lui épingler la méritée décoration, en présence de son époux et de ses trois filles, dont deux étaient venues spécialement de métropole où elles résident avec mari et enfants. En présence aussi d’un parterre d’invités de marque, au premier rang desquels je citerai, outre les élus municipaux Paule Wolf, Louis Hyppolite, Ismaël Ibrahim et Jacques Dobaria, nos amis Chantal Ronsard, Annick Gruchet, Robert Ardon ou encore le Directeur Régional de la Jeunesse et des Sports Régis Bertogli.
Je connais bien Gisèle. Nous étions en 1983. Après avoir créé le premier O.M.S. de l’ile, la Ville du Port s’orientait, tout naturellement, vers la mise en place d’un « Service des Sports ». On nous avait signalé qu’à Mazamet, la ville de l ‘ancien capitaine de l’équipe de France de Rugby, le Docteur Lucien Mias, un jeune réunionnais réussissait assez bien dans ces fonctions municipales et qu’il ne dirait pas non à une éventuelle mutation. C’est ainsi que nous reçûmes Jean-Claude Maillot pour le classique entretien. Le jour même, nous découvrîmes que notre compatriote avait une épouse laquelle, en prime si vous me permettez un langage familier, offrait à sa nouvelle ville ses services de militante du Sport. A titre bénévole bien sûr, puisque question éthique, elle n’entendait pas avoir d’autre revenu que son salaire de prof d’E.P.S.
C’est comme ça que démarra la carrière réunionnaise de Gisèle Maillot. Une carrière menée tambour battant, en dérapages quotidiens parfaitement contrôlés, avec une exigence toujours rappelée de la méticulosité et de la précision pour parvenir, dans une activité qui ne souffre ni l’approximatif ni la médiocrité, au dépassement de soi et de tous. Une carrière passée à montrer à chacun et à chacune qu’il y a au fond de lui et au fond d’elle une part de génie qui ne demande qu’à s’épanouir... pour peu qu’on ne rechigne pas au travail !
C’est ainsi que le club de Gymnastique portois que nous avions créé après avoir pensé, avec Marie et Albert Mourvaye et puis l’I.D.E.N. André Soutric -c’était en regardant la jeune et fragile roumaine Nadia Comanetchi dominer les Jeux Olympiques de Montréal de 1976 - que cette discipline sportive pouvait contribuer à l’émancipation de la jeune fille réunionnaise, c’est donc ainsi que l’U.S.P.G. que nous avions créée grâce à l’engagement de Joël Gauvin et de Chantal Ronsard devint l’U.S.P.G.S.A. ,Sport Acrobatique.
Gisèle Maillot se donna totalement pour réussir à fédérer les bonnes volontés et les talents cachés. Chaque soir, le petit Gymnase Louis Payet voyait des dizaines de mères de familles, souvent de milieux populaires, venir découvrir combien leurs filles ou leurs garçons ou même leurs petits enfants savaient faire autre chose que le foot ou le hand. Et tous les ans, pour les fêtes du 14 Juillet, toute la ville, Maire en tête, se retrouvait sur des tribunes mobiles et insuffisantes pour accueillir toutes celles et tous ceux qui ne voulaient pas manquer « le Gala de l’U.S.P.G.S.A. ».
D’où l’évidence qui s’imposa : il nous fallait un lieux, oui, un lieu qui s’écrirait au pluriel, un palais des Sports dans lequel la Gymnastique aurait son espace pour traduire l’ambition de la population de toute une ville. Et ce fut le Complexe Municipal, avec une immense salle spécialisée. La première dans notre île, rien que pour la Gym.
Voilà, tout est dit. Voilà pourquoi vendredi dernier, en « l’espace Françoise Mollard » du Port, une grande dame était applaudie. Avec, une fois passées les émotions d’un soir, la consigne à lui donnée de poursuivre le travail un jour commencé quand, en 1983, elle débarquait ici pour suivre son réunionnais de mari venu pour diriger le premier service des sports d’une ville de son île natale.
Raymond Lauret
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