
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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10 juillet 2007
Imaginons que Ségolène Royal l’avait emporté le 6 mai dernier. Avec ce que nous savons aujourd’hui de sa force de caractère et de sa capacité à rompre fermement avec ceux qui la “brident”, comment ne pas penser qu’elle aurait, elle aussi, appelé dans son équipe gouvernementale des hommes et des femmes de “l’autre bord” ? Pas seulement pour y semer la zizanie chez eux. Seulement pour affirmer que le souci d’ouverture est de la responsabilité en premier lieu du chef et de personne d’autre, que ce souci se heurte alors immanquablement à l’incompréhension des sphères dirigeantes, que ce soit chez celles qui voient passer à l’ennemi un des leurs ou chez celles qui se disent que c’est un poste de moins qu’en toute légitimité leurs ressortissants pouvaient revendiquer... Comment ne pas imaginer que Madame Royal se serait retrouvée dans une situation similaire à ce que vit aujourd’hui Nicolas Sarkozy ?
En appelant de médiatiques socialistes ou centristes (Bernard Kouchner, Hervé Morin, Jean-Pierre Jouyet, Martin Hirsch, Jean-Marie Bockel et autres) à la barre de plusieurs ministères, en nommant Didier Migaud (PS) à la présidence de l’importante Commission des Finances de l’Assemblée Nationale, en confiant à Jack Lang et à Hubert Védrine des missions visant à des réformes en profondeur des institutions de la République, en soutenant la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la Direction Générale du Fonds Monétaire International (FMI), le Président de la République ne fait pas qu’affaiblir le PS. D’ailleurs, ce dernier nous montre ces derniers temps qu’il en est sur le plan national fort capable tout seul !
On peut penser que Nicolas Sarkozy a surtout et avant tout compris que le temps du « tout est bon chez moi, tout est mauvais chez l’adversaire », appartient à une époque révolue. Certes, il aurait pu penser comme Patrick Devedjan (« La fidélité (à Sarko) n’est pas nécessairement le contraire de la compétence ») et donc puiser dans ses rangs. Il n’y manquait pas d’appétits, assurément. Il a choisi une autre voie.
Face à un “vieux classique” qui a montré ses limites à ceux qui veulent bien le voir, Sarko a opté pour l’ouverture par la rupture. On pourra toujours demain le critiquer sur l’insuffisance de certaines mesures, voire même leur régression sociale ou encore parce qu’il fait la part (trop) belle à certaines catégories de notre société. La vigilance syndicale et la présence citoyenne se manifesteront alors. C’est la vie, c’est normal. Il est heureux qu’il en soit ainsi.
Et l’Histoire retiendra que Nicolas Sarkozy n’a pas manqué de panache en relativisant ces vertus qui seraient l’exclusivité de son seul camp et, par conséquent, en refusant de diaboliser tous ceux de l’autre...
Reste une question, l’éternelle question : est-il sincère ? N’obéit-il pas à la règle qui veut que lorsqu’on est fort, on peut se permettre de laisser quelques “strapontins” à l’ennemi qu’on a mis plié à genoux et de jouer au “grand seigneur” ? C’est une question. Il est normal que certains se la posent.
A chacun son opinion, aux “pour”, aux “contre” et aussi à ceux qui entendent, pour reprendre le mot d’Ernest Renan, « conserver cette franche naïveté qu’affaiblit toujours une culture entendue et variée », laquelle s’apparente parfois à de la prétentieuse vanité.
Et ainsi ira la vie dans son éternel recommencement.
Raymond Lauret
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