En écoutant Jean Max sur K.O.I.

14 octobre 2006

Hier matin, j’écoutais Radio K.O.I. sur les ondes de laquelle Jean Max Hoarau expliquait comment nous pourrions bien aborder la prochaine élection présidentielle.

Cette élection voit les Françaises et les Français élire le Président de leur République. Est-il nécessaire de préciser que l’élu - ou l’élue , car il faut bien nous habituer à l’hypothèse que cette fonction pourrait tout à fait être remplie par une femme - sera le Président de tous les Français, quel qu’ait été le vote de chacun d’entre nous ?

D’où l’importance de ce que soulignait Jean Max : plutôt que de choisir quelqu’un à cause du Parti auquel il appartient, choisissons celui ou celle qui aura entendu, qui en aura discuté et qui aura marqué son intérêt pour le programme de développement de notre île qui lui aura été soumis.

Bien sûr, il se trouvera sûrement plusieurs candidats qui diront qu’ils s’engagent sur ce programme. Bien sûr, tous n’auront pas à tenir leurs engagements puisqu’un seul sera élu. Mais celui qui sera élu et qui aura publiquement dit son adhésion aux propositions élaborées et rendues publiques par un groupe représentatif d’hommes et de femmes de notre pays, celui-là (ou celle-là) sera lié moralement à notre île et à l’ensemble de sa population. Moralement et politiquement.

Nous sommes ici amenés à dépasser les limites de notre seul parti. Nous sommes là dans une logique de rapprochement avec les autres qui, même s’ils ne sont pas du même parti que nous, peuvent avoir eux aussi des idées proches des nôtres ou qui, en tout cas, les complètent pour en faire un programme encore plus large que celui que nous avions développé.

Nous serons demain, en face de ce Président ou de cette Présidente, un aiguillon qui rappelle les engagements pris devant toute la population et non pas seulement devant le parti qui l’a désigné(e) à la candidature suprême.

En d’autres termes, l’heureux élu sera lié à notre île dans un programme spécifique.

En 1995, notre île avait majoritairement voté Lionel Jospin. C’est Jacques Chirac qui a été élu, un Jacques Chirac qui n’a pas oublié qu’il avait, comme Lionel Jospin, pris l’engagement de s’appuyer sur le plan qui avait été soumis à son appréciation avant les élections.

Que la démarche du PCR ne soit pas critiquée par les uns et les autres, voilà qui montre qu’elle est opportune, réfléchie, responsable et honnête. Voilà qui montre aussi et surtout qu’elle dépasse de simples préoccupations électoralistes et tente d’élever le nécessaire débat.

Raymond Lauret


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