Entre « empêcher au nom du règlement » et « faciliter au nom du bon sens », on a choisi intelligemment

24 janvier 2008

Ce mardi 22 janvier.
Pendant que Valérie Bègue arrive à Gillot pour une visite éclair consacrée aux initiatives judiciaires qu’elle a été amenée à entamer pour défendre son honneur et son île, dans les Hauts de Saint-Paul, plus précisément dans le quartier de “Cinq heures”, notre ami Marc Kichenapanaïdou se met en travers des tractopelles venus démolir une vielle demeure, “la Maison Zitte”. Toutes les explications fournies sur la vétusté d’une case qui, selon les services administratifs de la ville, ne présenterait pas d’intérêt patrimonial suffisant et serait même infestée par les termites, ne convaincront pas le Président du Groupe de Recherche sur l’Archéologie et l’Histoire de la Terre Réunionnaise (GRAHTER), lequel Marc réclame un minimum de concertation et une expertise d’un autre genre. Pas celle uniquement des experts en Bâtiment, mais aussi celle peut-être pas tout à fait épuisée de la mémoire populaire. Parce que l’ Histoire de notre Histoire ayant, dans le passé, été négligée, il importe de ne pas effacer ce qui en reste peut-être encore du coup de bulldozer que peut toujours lancer un acte administratif. Nul doute que la concertation demandée aboutira avant que l’on puisse ou pas démolir ce qui semble à certains être de seconde importance et qui présente un intérêt à d’autres possible.

A peu près dans le même temps, le Préfet de La Réunion accordait, « à titre exceptionnel », un titre de séjour à la famille Nourdine, « compte tenu, précisera le communiqué de la Préfecture, de l’intégration des époux » en cause dans la vie réunionnaise.

On ne peut que s’en réjouir.

Car, en devançant le Tribunal qui aurait eu dans les jours qui viennent à dire le droit, M. Pierre-Henry Maccioni a fait sienne la formule de Talleyrand qui nous a appris que « gouverner, ce n’est pas tout empêcher au nom du règlement, mais tout faciliter au nom du bon sens ».

Il n’y a pas d’autre commentaire à y faire. Sinon qu’on est heureux que, là et ici, le bon sens l’a emporté. Le bon sens et le sens de l’humanité.

Raymond Lauret


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Messages

  • Dans l’histoire, il n’y a que Valérie Bègue de malhonnête pour vouloir changer les règles d’un jeu qu’elle a approuvé par sa signature et seulement après avoir perdu !

    Franchement, que direz vous à votre fille le jour où vous découvrirez qu’elle a posé pour des photo aussi obscènes ?

    Que direz-vous au jeune condamné - il ne saurait en être autrement - par une juge pour avoir renier sa signature et ne pas avoir respecté un règlement ?

    Introduire le cas de Valérie la tricheuse parmi des problèmes aussi importants ne me parait pas très sérieux.


Témoignages - 80e année


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