Et généreux, il l’est...

16 août 2004

L’air du temps, ce week-end, s’est conjugué - à mon modeste niveau - dans l’émotion avec la souffrance offerte et partagée du Pape, dans l’interrogation amusée avec le billet d’un ami pas si candide que ça ou encore dans le bon sens paysan exprimé par cette agricultrice saint-leusienne selon laquelle "quand la mèr lé sal à cause l’érosion nout terre, pêcheurs aussi lé concernés".
J’y viendrai volontiers, mais seulement à partir de demain.
Place, aujourd’hui, à un grand monsieur qui a tourné une page - mais une page seulement - de son engagement militant.
Marcel Dijoux - dont la voix grave et digne a su, samedi après midi, maîtriser, sans parvenir à la cacher, une douleur toujours et sans doute longtemps encore vivante - a donc quitté la présidence de la Ligue réunionnaise de Hand-ball. Oh ! il avait décidé de le faire et il allait le faire, comme prévu, sans rechercher ni accolades ni témoignages de reconnaissances ! Il l’a fait parce qu’il avait sans doute considéré qu’un autre pouvait prendre le relais et poursuivre l’excellence d’un travail dont il n’avait été qu’un maillon d’une robuste chaîne qui mériterait qu’une plume talentueuse écrive un jour la belle aventure.
Et puis, partir le jour - ou presque - où le porte-drapeau français à Athènes est issu du sport où l’on siège à la fédération nationale, c’est pas rien ! Bon, passons...
Je me réjouis cependant. Marcel va devoir maintenant se mettre à la disposition d’autres combats, dans d’autres ateliers que la vie et son exigence de développement durable imposent à ceux d’entre nous qui sont généreux. Il en faut des gens comme ça, dans un monde où on en manque.
Et généreux, Marcel il l’est...

L. R.


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