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11 avril 2005
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Vendredi soir... 17 heures 30... Une Peugeot 307 quitte la cour du Conseil régional, retrouve le Boulevard Sud et se dirige vers Saint-Denis centre. Son allure est celle des autres véhicules qui, à cette heure de la journée, forment un long ruban dense mais roulant. Qui, parmi les conducteurs, pense jeter un coup d’œil sur le panneau précisant à combien la vitesse est ici limitée ?
Notre Peugeot 307, immatriculée dans la série BNH, suit donc le mouvement jusqu’ après le carrefour de l’immeuble Futura et les feux qui séparent le flot des voitures en trois branches.
Notre conducteur, se destinant manifestement à aller vers l’immeuble de la Sécurité Sociale et le Jardin de l’État, trouve enfin un peu d’air sur la voie de gauche qui descend vers le théâtre... Il passe sa troisième et remonte deux ou trois voitures qui traînent quelque peu.
Il vient de se mettre en infraction ! Trente mètres devant lui, l’appareil à détecter la vitesse l’a flashé.
Tout se déroule alors comme à la télé : il est invité à se garer un peu plus bas, dans l’épingle qui mène au complexe sportif, vite, vite...
Il connaît les lieux, pour être souvent venu au stade d’athlétisme ou au gymnase situés au fond de l’allée...
"Votre permis, la carte grise et l’attestation d’assurance du véhicule, s’il vous plaît." Le ton est poli, la demande précédée d’un "Bonsoir monsieur, Police nationale, vous êtes en infraction...".
Ah ! bon... "Oui, la vitesse est limitée à 50 kilomètres par heure, vous étiez à 81."
Faut-il discuter ? De quoi ? Dire qu’on ne savait pas et s’offrir au ridicule ?
Bon... Notre conducteur admet et rejoint l’homme de loi.
Et là, ouh la la !!!
Toutes les personnes qui passent et regardent le reconnaissent derrière leurs petits sourires en coin et entendus, du genre à se dire : "C’est pas à moi que ça arriverait... Mais regardez le... Mais c’est (untel)... Tu le connais, untel ?."
Papiers vérifiés, arrive l’heure pour le policier d’annoncer : "Cela vous fera une amende de 90 euros". Bon, l’homme encaisse, non sans penser que le prix d’un caddie bien rempli vient de lui glisser des mains !
Il sort son chéquier, histoire de ne plus avoir à y penser, se faire prendre comme ça n’étant jamais particulièrement glorieux !
"Et puis, ça vous fait deux points de perdus" lui assène, apparemment contrarié d’avoir à le faire, le jeune policier qui vient de se faire une petite idée de l’identité du gars qu’il a épinglé.
Notre conducteur se demande, intérieurement et avec un arrière-goût de sentiment difficilement qualifiable, ce que son “bourreau” peut bien ressentir.
Et lorsqu’enfin “libéré”, il fait le bilan et note qu’il vient de perdre 90 euros (près de 600 francs), deux points sur les 12 que compte son permis, vingt bonnes minutes, ce qui veut dire que son rendez-vous de Saint-Paul est à l’eau. Il note encore que trente ou quarante personnes l’ont vu, ont compris ce qui lui arrivait. Faudra bien qu’il s’en remette !...
Lorsque, enfin “libéré”, je reprends la route vers l’Ouest et Saint-Paul où m’attendent depuis maintenant quinze bonnes minutes François Nativel, le président du Comité régional de la Fédération française de cyclisme, et tout l’aréopage du cyclisme réunionnais, je me sens devenu attentif aux panneaux - trop rares, il faut le dire pour que M. le Sous-Préfet Quiard en convienne - qui nous rappellent à nos obligations de conducteurs citoyens.
Dieu seul sait que je ne joue jamais aux Fangio, Michel Vaillant, Tony Ricquebourg ou Valérie Gangnant et que, jamais, je ne serai le héros d’un article d’Alain Junot. Je sais désormais - car vous l’aviez compris, vous qui n’êtes pas des mûles, c’est de moi qu’il s’agissait, ce vendredi sur le boulevard Sud, à 81 kilomètres par heure - je sais désormais, encore plus qu’avant, tellement 90 euros et deux points et l’air couillon n’ont rien de réjouissant, oui je sais désormais que cela arrive aussi à tout un chacun. À moi ce vendredi... À vous demain ?
R. Lauret
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