
L’entrée dans l’ère du post-droit international ?
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27 octobre 2007
L’affaire qui secoue actuellement le petit monde du football réunionnais - un entraîneur-joueur, éducateur sportif de métier qui encourt des sanctions pénales pour avoir, selon l’enquête, agressé un joueur sur un terrain - est un cas d’école dont nous aurions tort de ne pas mesurer l’importance.
Cela s’est passé sur un terrain de foot donc, au stade Allane, à Saint-Benoît. La partie qui s’y dispute est « capitale » comme on dit pour chacune des deux équipes. L’une, celle qui reçoit, est en situation de reléguable en division inférieure, l’autre peut monter en division supérieure. Première leçon : ce n’était qu’un match de foot, “on” en a fait une histoire aux conséquences dramatiques.
Un geste dangereux dans le cours du jeu se passe à la 88ème minute : un joueur de l’équipe locale est durement taclé. L’éducateur en cause jaillit de son banc de touche, fonce vers l’arbitre pour exiger que justice soit rendue et, dans le râlé-poussé qui s’en suit et qu’il a provoqué, il “balance” un coup de pied au joueur fautif qui était au sol. Seconde leçon : si l’éducateur était resté à sa place, peut-être aurait-il réussi à déminer son émotion et à devenir un acteur “calmant” plutôt que justicier.
Le joueur agressé et qui avait transgressé les lois du jeu et du fair-play se retrouve avec une cervicale endommagée, qui a justifié - tenez-vous bien - 21 jours d’interruption totale de travail. L’éducateur, que de nombreux témoins - dont l’arbitre de la rencontre - désignent comme étant l’auteur du coup de pied, nie tout, tout en concédant que son pied « aurait pu accrocher involontairement » la tête du joueur. Troisième leçon : quel juge, quel observateur vont se laisser convaincre par une telle explication pour le moins légère ?
Moralité : quand on est sur un terrain de sport, n’oublions jamais que chacun de nos gestes peut avoir des conséquences auxquelles on ne s’attend pas toujours.
Ainsi, lors de la finale de football des derniers Jeux des Iles à Tananarive, à une minute de la fin d’un match qui était au bout de ses ultimes prolongations et qui se dirigeait vers les tirs au but, un joueur malgache agresse un joueur réunionnais. Cela se passe sous les yeux de l’arbitre. Il n’y a pas photo : selon les lois du jeu, c’est le carton rouge. L’arbitre - un Mauricien - le sait. Il doit donc...
Il doit donc prier le fautif de regagner les vestiaires. C’est inévitable, c’est obligatoire.
L’arbitre mauricien doit donc... mais il ne le fait pas. J’entends ceux qui disent que c’est parce qu’il a la « trouille » d’être alors lynché dans un stade où 40.000 paires d’yeux ne demandent qu’à le foudroyer. Permettez-moi de penser que cet arbitre considère plutôt que la partie touchant à sa fin, la séance des tirs au but va calmer les esprits. Il choisit de ne pas prendre l’énorme risque qu’un public qui est venu voir son équipe gagner soit entraîné dans l’irresponsabilité chauvine de quelques-uns et qu’une émeute s’en suive.
Le carton jaune qu’il sort laisse sans voix, ni réaction les responsables et le public malgaches. Ça apaise, le temps que le jeu reprenne, pour quelques dernières secondes encore.
Aux tirs au but, ni l’arbitre, ni l’adversaire ne sont responsables de l’échec d’un tireur. Vous savez ce qu’il arriva. Un Malgache - celui-là même qui avait commis l’agression - échoua face à Thierry Gorée. Et les Jeux de Tana purent être salués comme ayant été une belle réussite... parce qu’un arbitre mauricien avait su faire preuve d’intelligence. A méditer...
Raymond Lauret
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