Et si les avocats, bâtonniers en tête...

27 octobre 2005

C’est l’horreur qui a été révélée hier dans toute la presse réunionnaise. L’horreur telle qu’on ne pouvait imaginer qu’elle puisse exister. Bouleversant... Révoltant...
L’envie vous prend que l’on rétablisse la peine de mort pour l’ordure et ses complices. Il vous faut du temps pour reprendre vos esprits, pour retrouver raison et tenter de réagir. Sachant que votre réaction, c’est du pipi de chat, un coup d’épée pour couper un océan d’eau, le grain de sable de votre lamentation dans le désert de la société.
Première réflexion : tous les hommes - loin s’en faut - ne sont pas comme la bête ignoble qui s’est amusée à torturer une femme. Qu’on le dise donc ! ... Que des femmes le disent ! ... Tous les hommes ne sont pas ainsi...
Seconde réflexion : l’ordure et ses complices, quand ils comparaîtront, auront normalement droit à un conseil pour les assister et les défendre. Et si, dans un geste symbolique fort, tous les avocats refusaient, bâtonniers en tête, d’obtempérer à la loi ? C’est interdit par le serment ? Et si on décidait qu’il y a des limites à tout ce que notre société de tolérance a rendu possible ?
Troisième réflexion : serait-on ringard, anti-progrès ou non-tolérant à dénoncer l’intrusion de la violence sur nos ondes et sur nos télés, officiellement soumises pourtant à des interdits que la loi clame et dont elle accepte, au nom de la tolérance (et de la liberté qui en est la corollaire), les libertés que prennent ici les diffuseurs de toutes catégories ?
Voilà... c’est tout... je ne sais pas quoi dire d’autre après avoir écouté Carole à la télé... Sauf à penser que ma réaction n’est rien d’autre, je le répète, qu’un grain de sable de lamentation dans le désert de notre société.

R. Lauret


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