
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
3 juillet, parUne information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
9 mai 2007
Demain, je vous conterai la merveilleuse journée d’un dimanche pas comme les autres de cinq jeunes Portois, âgés de 8 à 12 ans. Il n’est pas dit que leur “joyeux sacrifice” n’inspire pas un jour prochain les adultes que nous sommes.
Pour l’heure, restons au Port et prenons le chemin de « l’Espace Françoise Mollard », au 81 rue de St-Paul, là où l’O.M.S de la cité maritime a son siège.
La grande salle du rez-de-chaussée du bel immeuble blanc, qui se veut être le lieu où se réfléchit et s’applique une politique sportive, est dédiée aux artistes. Une façon de conjuguer le verbe “sport” au temps de la “culture”. « Sport est culture » : l’appel à la réflexion qui fut longtemps celui de la « Biennale d’Echirolles » , aux portes de Grenoble, est ici particulièrement fort. Et ce ne sont pas les artistes de notre île - peintres, sculpteurs, ébénistes... - qui le contesteraient.
En témoigneront encore désormais les champions d’un autre genre de l’art. Nous devrions, pour être juste, parler de “championnes” : Gilberte et Denise Ah-Kang, comme leurs prénoms l’indiquent, sont deux femmes. Deux sœurs aussi.
Depuis qu’ils la connaissent - cela fait de bien longues années - les Portois, les Portoises et sans doute mille autres de ses amis de toute La Réunion ont pu voir Gilberte, son bout de tissu emprisonné et tendu dans un “tambour” dans une main, son aiguille dans l’autre, ses multiples pelotes de fil de toutes les teintes juste à côté : l’aînée des Ah-Kang, Professeur de Lettres, n’a pas attendu d’être à la retraite pour donner à la broderie la dimension d’une œuvre d’art. Elle en a réalisé des dizaines et des dizaines, sans compter les autres...
Il faut venir les voir. Et vous découvrirez combien, autant qu’au bout d’un pinceau, l’artiste révèle que l’harmonie des couleurs offerte au regard des autres est une forme de dialogue avec soi-même (« dialogue silencieux », s’est confessé publiquement Marcel Gris), les fils de la broderie, entrelacés, mêlés, étalés tels les reflets pastels ou bien saccadés d’une gouache savent parler à votre âme, l’attendrir, la conquérir.
Gilberte nous emmène, dans notre besoin de rêveries, vers la « Beauté asiatique » ou le « Dragon chinois », mais aussi au cœur de la « Maison de campagne anglaise » ou du « Chalet romantique » ou encore dans la « Farandole des anges ». Plus de 60 œuvres, et leurs milles couleurs chatoyantes ou graves, jamais muettes.
Venez les voir. Et puis, une fois que votre regard se sera rempli de cet étonnant feu d’artifices, osez faire la part entre l’objet de l’art et l’écrin qui l’enserre... D’habitude, à la Galerie, on ne prête pas attention aux cadres, surtout s’ils ne sont pas dorés et à reliefs.
Je vous propose de rompre vos manières et de vous approcher pour vous étonner de toute la finesse et de la tendresse que Denise, la cadette de Gilberte, a mises dans l’art d’encadrer les toiles de sa grande sœur.
Rien n’est reproduit. Chaque pièce est unique... Le bois est fait de ce qu’il y a de plus sobre. Nulle fioriture. Seulement une recherche, avec un résultat heureux, pour que chaque scène ait la profondeur qui valorisera le message livré pour être partagé. On devine que, chez Denise, le cutter est archer, qu’elle ne découpe pas du gros carton mais caresse de ses doigts les cordes d’un violoncelle. C’est que cette ancienne directrice d’hôpitaux a choisi, pour meubler un temps qu’il lui appartient désormais de remplir, de se passionner pour l’encadrement d’art. Dit autrement, de choisir comme point de convergence de lignes parallèles l’infini qui consacre les beautés de la création.
C’est jusqu’au 24 mai. Vendredi dernier, jour de vernissage, lorsque les portes de « l’Espace Françoise Mollard » se refermaient, plus de la moitié des œuvres avaient été achetées. Assurément les autres ne tarderont pas à l’être...
Raymond Lauret
Une information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
Alors que Mayotte subit un enchevêtrement de crises - pauvreté structurelle, dégradation des services publics, conséquences dramatiques du cyclone (…)
La FSU Emploi Réunion tient à rappeler que la mise en œuvre des programmes de transformation de France Travail, issus de la loi Plein Emploi, ne (…)
Mézami, zot i rapèl lo mo kazou ? Mi anparl pa bann vyé roshé konm mwin mé la zénérassion d’apré. Si mi di kazou, kossa zot i oi dann zot (…)
Une délégation du "Collectif des usagers de la ligne Réunion - Comores" a été reçue le 2 juillet à la Région, à la demande de la Présidente (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)