Gonflés, ces Américains. Et pas seulement un peu...

2 septembre 2004

Vous ne trouvez pas, vous aussi, qu’ils sont un peu gonflés ces Américains ?
Figurez-vous que, après avoir tout fait pour tenter de programmer la liquidation (politique...?...!) de Hugo Chavez, les dirigeants des États-Unis ont annoncé, le 23 août dernier, qu’ils acceptaient les résultats de l’audit sur le référendum qui a renouvelé la confiance de son peuple au président vénézuélien.
"Nous pensons que les résultats de cet audit sont cohérents avec les résultats annoncés par le Conseil national électoral le 16 août",
a - superbement - déclaré le porte-parole du gouvernement américain. Et celui-ci d’ajouter que l’audit en question n’a pas "permis de déceler de fraudes massives"...
Un peu gonflé, le bonhomme. Car lorsqu’on est porte-parole du gouvernement de George Bush, on ne devrait pas oublier tout le mic-mac qui a suivi la dernière élection présidentielle américaine. En effet, ce système permet à quelqu’un ayant obtenu moins de voix que son adversaire d’être proclamé élu. Et l’opinion publique internationale a souri devant la manipulation grossière dont le vote électronique a été l’objet. Ce qui avait retardé de près d’une semaine, souvenez-vous, la proclamation des “résultats”.
Et ce sont ceux là qui viennent juger les autres ? Gonflés, je vous dis. Et pas seulement un peu...

Raymond Lauret


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