
Hommage à la femme de Bruny PAYET
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6 juillet 2009
N’en rajoutons pas. Nos confrères le “Journal de l’Ile” et “Le Quotidien”, auxquels pourtant avaient été généreusement donnés de larges placards publicitaires pour annoncer l’évènement, ne se sont pas fait prier pour relayer les critiques qui, venant de toutes parts, se sont abattues sur la manière dont les jubilés de Didier Agathe et de Patrick Cazal, sans que ces derniers ne puissent, bien au contraire, être mis en cause, ont été organisés.
En effet, pour son coup d’essai, la Société Dionysport n’a pas, c’est bien le moins que l’on puisse dire, réussi un coup de maître. Si l’on croit le “JIR” et son titre « SEM : LA DISCORDE », avec des « tarifs absurdes, effets d’annonces stupides, organisations à revoir, Dionysport a montré le plus bel exemple d’amateurisme imparfait » . Un peu plus nuancé, “Le Quotidien” croit quant à lui que « L’HEURE DES COMPTES A SONNE APRES LES JUBILES AGATHE ET CAZAL » et que « pour les deux sportifs, la société Dionysport et la mairie dionysienne, le bilan pourrait tourner au règlement de comptes ».
Oui, n’en rajoutons pas. Sauf pour dire que, pour notre part, nous ne crierons pas avec ceux qui ont attendu que tout se passe mal pour manifester leur indignation. Il est évident que nous devions et pouvions tous nous interroger sur l’intérêt qu’il y a à organiser, au nom du « Sport » , des manifestations qui, budgétairement parlant, dépassent l’entendement. Les deux jubilés devaient coûter plus d’un million d’euros !! Un tel chiffre aurait dû faire au moins hésiter dans un premier temps. Et dans un second amener les responsables, et ceux qui savaient, à se demander s’il ne convenait pas de rester dans des limites que l’on pourrait maîtriser. Pour notre part, là où nous nous trouvons, nous avons tenté d’en appeler à la mesure et à ne pas confondre un jubilé (fut-il double) qui se passe à La Réunion avec son équivalent qui aurait Madrid, Barcelone ou Milan pour cadre. Nous n’y reviendrons pas. Mais les erreurs commises devront se payer cash.
Par contre, comment passer sous silence des décisions et des faits bien plus graves qui ont eu lieu dans le même temps ? Comment ne pas regretter et dénoncer le refus qui a été opposé à la Ligue Réunionnaise de Hand-Ball, laquelle agissait sous couvert de sa Fédération, d’organiser à Saint-Denis, au petit stade de l’Est et pour une population de 140.000 habitants, une des rencontres de l’équipe nationale de Chine contre les meilleurs handballeurs réunionnais évoluant en France hexagonale ? Le motif avancé par le Maire du chef-lieu : une telle soirée aurait « gêné » la recette du jubilé de Patrick Cazal une semaine plus tôt !!!
Je n’arrive pas à imaginer un responsable politique descendre à un tel niveau de calcul quand on lui présente un tel “plateau”. Il s’agissait tout de même d’un “France-Chine”, ce qui n’est pas, foutor va, n’importe quoi !
Devant une attitude aussi légère que cavalière, voire abusivement imposée, il convient de se demander ce qu’ont bien pu penser de nous la FFHB toute entière ainsi que nos amis de la Fédération Chinoise de Hand-Ball ? Et puis, qu’ont bien pu penser et que penseront pendant longtemps encore les centaines de hand-balleurs que compte Saint-Denis ? Que pense aujourd’hui et que pensera longtemps encore la communauté chinoise de notre île ?
Et maintenant qu’il a été constaté que les mauvais résultats financiers de l’opération de “Dionysport” tenaient dès le départ dans son imprudente et totalement irréaliste prétention et qu’un “France-Chine” en hand-ball aurait (pour le moins) été sur le plan financier une opération blanche, faut-il faire porter le chapeau de l’échec à ceux (ou celui ?) qui n’auront été en réalité que des exécutants d’une décision venue d’en haut ?
Tirons de tout cela au moins trois leçons. La première, c’est que nous devons apprendre à résister à cette coupable envie que nous pouvons avoir de nous payer les grandes vedettes du sport business. Ces gens-là sont rarement des philanthropes. Pour qu’ils viennent, faut casquer ! La seconde, c’est que nous devons avoir un minimum de respect pour le travail de nos bénévoles. La troisième, c’est qu’il ne faut pas négliger le fait qu’une petite ligue départementale est sur son territoire le représentant d’une fédération nationale et qu’un “France-Chine” qu’elle se propose, par exemple, d’organiser est une rencontre internationale. L’envoyer paître, cela n’est bien responsable. Ni très intelligent…
R. Lauret
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