
Hommage à la femme de Bruny PAYET
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1er août 2011
Je l’avoue : je ne comprends pas grand-chose à cette histoire (que l’on dit gravissime) d’un plafond de dettes de 14.000 milliards de dollars qui, telle une épée de Damoclès particulièrement lourde et acérée, serait actuellement suspendue au-dessus de l’économie du gendarme du monde que sont, par eux un jour proclamé, les puissants États-Unis d’Amérique. Si, comme le commun des mortels que nous sommes, nous essayons de lire entre les lignes, il semble, s’agissant de l’endettement intérieur que s’autorisent les USA, que nous nous trouvons face à un niveau qui, aujourd’hui, est monté bien trop haut pour garantir la confiance que le reste de la planète a eue (ou a été obligée d’avoir) dans l’ogre américain. Un ogre qui donc pourrait vaciller jusqu’à perdre brutalement sa réputation de modèle économique et de pays de toutes les libertés.
Selon ce que j’ai pu déchiffrer à travers ce qui nous est lisible dans les commentaires qui sont publiés ici et là, Démocrates et Républicains se livrent à une sordide bataille d’influence. Il s’agirait, pour les opposants à Barack Obama, d’arriver à maintenir l’incertitude qui fait plus que planer avec ses énormes dangers jusqu’à la prochaine campagne électorale de la Présidentielle, soit début 2012. Et voilà que les spéculateurs de tous poils, les petits et, bien sûr, les gros, se mettent à entasser, là où ils croient avoir trouvé la meilleure planque, leurs petits et leurs gros paquets de lingots d’or. Au grand plaisir, bien évidemment, des sociétés de surveillance dont le coût de la prestation pour un tel service n’est jamais donné ! Nous sommes aux USA…
Dans tout ça, vous ai-je confessé, je n’y comprends pas grand-chose. Sauf, peut-être, que même là-bas, de l’autre côté de l’Atlantique, il va falloir réviser sérieusement certaines certitudes en matière d’économie. Il va falloir se dire que toutes ces guerres que l’on engage, jusqu’à parfois les créer ou les susciter, eh bien, que ça a un prix qui ne se mesure pas qu’en vies humaines de nos soldats à nous à qui nous remettrons à titre posthume la plus haute distinction du pays… les guerriers et civils des pays d’en face tués n’ayant eu que ce qu’ils méritaient ! Il va falloir se dire aussi que nous avons atteint, ici et là, un niveau dangereux de démesure dans la consommation et dans les gros et gras salaires qui sont distribués à une caste de privilégiés. Bref, il va falloir redescendre sur terre pour voir ce qu’on a fait de cette planète qui nous a été confiée pour que nous la transmettions aux générations qui vont nous suivre.
Dans le domaine du sur-gaspillage en produits et services de toutes natures, les États-Unis d’Amérique sont certes les champions. Mais ils ne sont pas les seuls. Ils ne sont pas le seul pays à avoir fabriquer du développement à plusieurs vitesses, laissant dans la misère et à côté d’autres qui sont des centaines et des centaines de millions de citoyens. Ainsi, dans la Corne de l’Afrique, on meurt de faim, là sous nos yeux. Pendant que…
Un ami m’a fait parvenir les salaires que l’on donne à certains entraineurs d’équipes de football. Oh ! La liste se limite à seulement quelques-uns et, à coup sûr, Ismaël ne m’a pas tout communiqué. Mais les quelques exemples qui suivent nous éclaireront, il nous faut l’espérer, sur la proximité du mur dans lequel nous sommes en train de nous foncer pour nous y encastrer.
L’Olympique de Marseille paye Didier Deschamps 240.000 euros par mois. A Lyon, pour Claude Puel, c’était 250.000 euros et au PSG, 120.000 euros pour Antoine Kombouaré. Jean Tigana touchait 110.000 euros à Bordeaux. A côté, Christophe Galtier (45.000 euros à St-Etienne), Alex Dupont (40.000 euros à Brest) ou Laurent Banide (35.000 euros à Monaco) font figure de smicards. Et nous ne parlons pas de José Mourinho (830.000 euros au Réal de Madrid), d’Alex Fergusson (570.000 euros à Manchester United), de Louis Van Goal (500.000 euros au Bayern de Munich) ou de Léonardo (210.000 euros à l’Inter de Milan) : ceux-là jouent dans une autre cour ! Il est vrai que, du point de vue des joueurs, Lionel Messi est pointé à 31 millions d’euros par an, Cristiano Ronaldo à 27, 5 millions pendant que Thierry Henry, en fin de carrière aux USA, doit se contenter de 13,6 millions d’euros par an.
Vous avez pris vos calculettes et comparé les 240.000, 110.000 ou 830.000 euros mensuels de tels et tels à vos 1.800 euros de salaire. Tant mieux pour eux. Comme on dit, « ils le méritent » puisque nous sommes des centaines de milliers à nous passionner pour ce qu’ils font. Mais cela durera-t-il longtemps encore ?
Quelques mots sur l’affaire DSK pour terminer mon “Libres propos” de ce lundi.
J’ai apprécié que, dans le “JIR” de mercredi dernier, le journaliste David Chassagne dise combien il s’en veut d’avoir eu alors, comme d’autres, la plume pour le moins légère. Citant les mises en scène répétées que nous offre depuis qu’elle a éclaté ladite affaire, l’éditorialiste reconnaît que ce fut un festival d’opinions machos exprimées, du genre : « Elle (Nafissatou Diallo) n’est pas si jolie que ça, la femme de chambre, ils avaient raison les avocats de DSK ». Et encore : « … Nous pourrions même poursuivre : “Alors que Tristane Banon, en revanche…” ». Ne nous mentons pas : si nous ne l’avons pas dit, nous l’avons au moins pensé, ne serait-ce qu’un instant. Cette affaire finit par inspirer le dégoût, y compris de nous-mêmes, ce n’est guère reluisant… ».
Ces propos, qui font honneur au citoyen qu’est David Chassagne, sont à rapprocher de ceux d’Alain Rémond qui, sous le titre « DSK, Nafissatou et le chroniqueur face à leur conscience » , écrit dans “Marianne” (du 9 au 15 juillet) : « Je sais qu’on m’attend au tournant. Je sais que certains attendent mes regrets. Et même mes excuses. Alors, allons-y. J’ai toujours pensé qu’une des plaies de notre profession était son incapacité à reconnaître ses erreurs, à les assumer sans barguigner, ni tergiverser . J’ai, ici même, fait mes excuses à Dominique Baudis pour avoir fait état de mon trouble à la vue de la sueur qui coulait de son front lorsqu’il eut à défendre son honneur dans l’affaire Allègre… ». Venant sur l’affaire DSK, le chroniqueur parisien rappelle que, sur la base du rapport du procureur américain qui lui semblait crédible, il a soutenu DSK face à Nafissatou Diallo. « Parce que j’étais en colère, écrit-il. Oui, j’ai pris soin d’utiliser des conditionnels, des “si”, de parler de “présumé innocent” et de “présumée victime”. Mais dans mon esprit, les deux plateaux de la balance n’étaient pas à égalité. Ai-je eu tort ? Oui ».
Tout commentaire me semble inutile.
Raymond Lauret
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