
Développement durable menacé : le sommet de Séville ravive l’espoir et l’unité
6 juillet, parLa conférence historique sur le financement du développement à Séville s’est conclue avec un sentiment renouvelé de détermination et un accent mis (…)
27 février 2006
Depuis plusieurs semaines maintenant, nous commençons, passons et terminons chacune de nos journées à ne parler et à n’agir qu’en fonction de ce que nous impose le chikungunya. Et cela quel que soit le niveau de responsabilité que nous occupons, depuis sa base jusqu’à ses sommets, dans la société réunionnaise.
Nous y baignons tellement qu’il n’est pas impossible que certains d’entre nous ne se rendent pas compte que nous venons de changer d’époque. Comme il y eut l’avant et l’après “20 décembre 1848”, comme il y eut l’avant et l’après “19 mars 1946”, il y aura désormais "un avant le chik" et un "depuis le chik".
C’est tout de même assez extraordinaire cette densité chaque jour renouvelée de l’information sur le chikungunya et sur toutes ses conséquences sur le sanitaire et sur l’économie de La Réunion et, progressivement, sur le mental des Réunionnais. Il y a la presse écrite, parlée et télévisée d’ici bien sûr, avec une traduction particulièrement sensible de l’inquiétude et de la colère, du sentiment donc des habitants d’être, à un titre quelconque, acteurs subissants de ce qui se passe. Il y a les médias nationaux aussi - et surtout ? - qui “mondialisent” notre drame. Et là, nous est flanquée à la figure une inattendue réalité : notre “situation” ne nous vaut pas toute la sollicitude à laquelle nous pensions bien naïvement avoir droit ! Des groupes entiers d’Européens qui, "avant le chik" vantaient le charme de notre île, son côté paradisiaque, le sens de l’hospitalité de son peuple métissé et tellement riche de sa diversité et de son sens inné de la tolérance, des groupes entiers de touristes européens donc, "depuis le chik", annulent leurs réservations, laissant nos hôtels face à de soudains et insurmontables problèmes. Nous sommes devenus “l’île cauchemar”, l’île de toutes les peurs, l’île que l’on doit à tout prix éviter.
Cet après-midi, à Paris, au Salon de l’Agriculture, M. Léon Bertrand sera en principe aux côtés de Jocelyne Lauret et de Guy Derand notamment pour dire devant toute la presse de métropole qu’il revient de La Réunion et que, voyez donc, il est en parfaite santé. Il faudrait aussi que d’autres stars qui ont séjourné dans notre île - je pense à Véronique Jeannot, par exemple - nous fasse l’amitié d’une démarche similaire. Alors, peut-être, verrons-nous diminuer et fondre le temps qu’il faut pour que notre désormais “a-normalité” rentre dans le rang des évolutions normales et inévitables d’un Monde qui a vu, à cause de l’extraordinaire vulgarisation des moyens de communication les plus sophistiqués, toutes les populations se fréquenter, se mêler, se mélanger pour partager ce qu’elles ont de bon et ce qu’elles ont de moins bon.
Alors, de même que nous continuons à aimer les paysages de Mada malgré le palu qui y sévit, de même que nous continuons à prendre l’avion malgré le “11 septembre 2001”, ils recommenceront petit à petit et puis en grand nombre, à venir dans notre île, un tube de crème anti-moustiques dans le sac et le mode d’emploi bien en tête.
Voilà pourquoi ceux qui bossent n’ont pas d’autre choix... que de bosser pour que, très vite, nous retrouvions notre cap, d’autant que, comme il n’était pas possible qu’il en soit autrement, le Premier Ministre n’a pas fait mentir les certitudes que nous exprimions ici-même, pas plus tard que samedi.
R. Lauret
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