
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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24 octobre 2006
La version 2006 du Grand Raid aura donc, comme les précédentes, en libérant depuis Cap Méchant son flot de 2000 “fous” à l’assaut de nos pentes, généré son lot d’enthousiasme, de passion, de volonté, d’espoir, de générosité, d’endurance, par lequel cette épreuve, physiquement comme moralement, se hisse au niveau qui est le sien : celui des sommets.
Tout, ou presque, a été dit - et fort justement - sur le caractère de masse de cette manifestation, sur sa dimension internationale, sur la notoriété qu’elle vaut à notre île, sur la participation croissante des femmes, sur l’effort méritoire d’une organisation qui, d’année en année, a su améliorer à la fois les conditions de sécurité de la course et son impact sur l’environnement.
J’en garde pour ma part des souvenirs lointains mais inoubliables, vécus de l’intérieur, tels que celles et ceux seulement qui ont affronté l’épreuve peuvent se les remémorer. Souvenirs des temps pionniers...
Interpellé par l’innovation qu’elle apportait dans le domaine de la course de fond, fasciné par le challenge qu’elle représentait comme défi collectif et individuel, je m’étais inscrit au départ de l’épreuve dès sa création en 1989 (dix-sept ans déjà !), année où on l’avait baptisée du premier nom de “Marche des Cimes”.
Parti à 5 heures du matin du Barachois en direction de la Roche Ecrite, en compagnie d’un demi millier de participants, j’atteignais le surlendemain en milieu de nuit, soit 113 kilomètres et presque 40 heures plus tard, la pointe du Tremblet à Saint-Philippe.
Entre les deux, quelle aventure ! Si elle portait le même numéro qu’au départ, ce n’était plus tout à fait la même personne qui se retrouvait à l’arrivée.
Il y avait eu la fatigue, les ampoules, l’alternance sans fin des douleurs diverses qui naissent, qui s’effacent et qui reviennent au fil des heures.
Il y avait eu la succession prévisible des épisodes de pluie, de soleil, de soif, de faim, de découragement, d’espoir retrouvé.
Il y avait eu la solidarité de la course où s’étaient échangés entre concurrents (ou plutôt entre compagnons de randonnée) les paroles et les gestes d’encouragements, les mots de réconfort de ceux qui nous dépassaient, les indications de temps et de lieux, les précisions topographiques et météorologiques que nous donnaient les bénévoles à chaque relais.
Il y avait eu un soir, pendant qu’on descendait le Taïbit vers Cilaos. Il y avait eu un matin, alors qu’on grimpait vers le piton Textor. Et puis un autre soir, une fois dépassée la Fournaise pour entamer l’interminable descente au-delà du Nez Coupé du Tremblet, dans l’enchevêtrement des racines de la forêt primaire.
Il y avait eu ce miracle de la re-découverte de paysages fantastiques, que l’on croyait connaître par cœur depuis des années, mais qui accueillaient nos pas dans une ambiance insolite : ces lacets, ces fougères, ces jaillissements de cascades, ces traversées de ravines, ces dénivelés gigantesques, ces silhouettes de pitons que nous contemplions du fond de notre fatigue, sous une lumière nouvelle, nous rappelant au fil des heures l’incommensurable grandeur de notre petite île.
Il y avait eu aussi cet autre miracle de la découverte en nous de la plus irremplaçable mais de la mieux partagée des richesses : la capacité de se dépasser soi-même, d’aller chercher toujours plus loin, toujours plus tard, de nouvelles ressources, et de les exploiter, comme on fait donner une troupe nouvelle au coeur d’une bataille pour en favoriser l’issue.
Et puis il y avait eu au bout, tout au bout, cette joie de la seule victoire qui vaille de compter : celle qu’on remporte sur soi, et qu’on partage avec tous, dans l’harmonie d’une nature exceptionnelle.
« Le chemin mystérieux va vers l’intérieur », a écrit Novalis. C’est ce qu’ont compris, finalement, toutes celles et tous ceux qui sont arrivés au terme du parcours, en s’apercevant, bien au-delà de la simple notion de compétition, que la Course des Cimes, la Grande Traversée ou le Grand Raid ne sont qu’une seule et même appellation pour cet itinéraire intérieur qui nous conduit d’abord à nous-mêmes.
Vivement 2007 !
Raymond Mollard
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