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16 septembre 2006
Tapez "innovation" sur google et c’est plus de deux cents millions de sites que vous pourrez faire défiler ! Le mot “innovation” est à toutes les sauces. Et c’est tant mieux !
Mais voilà, quand on dit innovation, on entend technologie, classe sociale privilégiée, Recherche, intelligentsia, et encore trop de monde se dit, "ça c’est pas pour moi, c’est pas à ma portée".
Et pourtant innover, c’est sortir des sentiers battus, des schémas préconçus pour créer, pour inventer. Et cette démarche ne s’applique pas exclusivement à la technologie. Chacun d’entre nous, en fonction d’un nouveau problème qu’il rencontre, fait, ou ne fait pas, la démarche de trouver une solution nouvelle pour affronter ce problème. Au niveau d’une société, il est clair que la capacité d’innovation est absolument déterminante pour son développement.
Ma question est la suivante. L’État met en place toute une politique tournée en faveur de l’innovation, de la compétitivité... Mais, la culture de l’innovation, nécessite une ouverture d’esprit, une confiance en soi, un décloisonnement par rapport aux clichés ! Et ce n’est certainement pas à l’âge adulte qu’il est encore temps de demander à quelqu’un de devenir créatif, inventif, si cette culture n’a pas été développée dans l’enfance. Ceux qui ont des enfants savent qu’entre 3 ans et 7 ans, ils débordent d’imagination, de curiosité, de liberté de penser, qu’ils perdent progressivement mais rapidement en entrant à l’école. Que fait l’Éducation nationale pour développer l’esprit de créativité de nos enfants ?
Où est passée la fameuse “main à la pâte” ?
Pour la majorité de l’opinion publique et l’Éducation nationale, l’école primaire ne saurait avoir plus d’ambition qu’apprendre à lire, écrire et compter, tâches dont, aux dires de ses détracteurs, elle semble avoir de plus en plus de mal à s’acquitter. Et le cas particulier de La Réunion, où le nombre de jeunes illettrés ne cesse d’augmenter, est singulièrement inquiétant. Il appartiendrait aux établissements secondaires et supérieurs d’enseigner les disciplines telles que l’expérimentation. Le maître d’école ne saurait, sans danger, se permettre de laisser vagabonder l’imagination créative des écoliers ! Et je ne critique pas, ici, les maîtres d’école, qui font ce qu’ils peuvent pour faire avaler un programme pharaonique (et très souvent inintéressant) à une trentaines d’enfants qui n’ont que faire de ce qu’on leur raconte.
Ayant fait une bonne partie de ma scolarité primaire à l’école Vitruve de la place de La Réunion, dans le 20ème (quartier populaire) de Paris, sur le modèle du système freinet, j’ai certainement un regard facilement critique sur le système d’éducation nationale classique. À Vitruve, la coopération, les maths, la responsabilité, le calcul, la laïcité, la lecture, l’expression écrite et orale, la culture, la réflexion et la créativité, sont tous autant de domaines d’égale importance pour que chaque futur adulte puisse faire face aux difficultés de la vie.
Car comment demander à des adultes d’avoir un esprit d’innovation, de créativité, de développement d’idées nouvelles face à une situation nouvelle, lorsque, durant la petite enfance, ils ont avalés des connaissances sans esprit critique, sans passion ni même intérêt ?
C’est le constat fâcheux d’une tentative avortée de “la main à la pâte”.
Et quel est l’intérêt de mettre en place de grands moyens pour une politique d’innovation et de compétitivité dans une société où l’Éducation nationale elle-même refuse d’innover ?
Maya Césari
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