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13 mars 2006
C’est entouré de la Présidente du Conseil général, du représentant du Conseil régional, de ceux des chambres consulaires et de Jean Raymond Mondon que, le vendredi 3 mars dernier, Laurent Cayrel avait reçu dans les salons de la Préfecture la presse écrite, télévisée et parlée pour rendre compte de l’état d’avancement de la partie économique du dossier chikungunya. La remarquable unité et l’esprit de responsabilité qui ont toujours présidé à l’approche de la crise pouvait s’exprimer de cette manière. C’était donc on ne peut plus légitime.
Une semaine exactement après, vendredi donc, le même Laurent Cayrel, après avoir informé les mêmes interlocuteurs institutionnels du contenu de la (désormais) fameuse circulaire interministérielle relative à l’“aide exceptionnelle (de l’État) aux entreprises confrontées à une diminution significative de leur résultat d’exploitation à la suite de l’épidémie provoquée par le chikungunya” et après avoir, sans surprise, enregistré la déception et la réprobation générales, a tenu à assumer seul devant la presse l’annonce que l’on sait, sans jamais laisser paraître de sentiment.
Je m’attends à ce que l’on me “rappelle” qu’un préfet est fait pour ça, qu’il est en premier lieu un serviteur de l’État et qu’il est (fort bien) payé pour “jouer” les fusibles... N’empêche, je le pense et l’écris : il y avait de la grandeur et du panache dans l’attitude de Laurent Cayrel quand, derrière le masque du fonctionnaire qui doit assumer les circulaires gouvernementales, l’homme qu’il est mesurait pleinement à n’en pas douter que beaucoup d’espoir et de confiance venaient d’être refoulés. Cela aussi, et ce n’est pas rien, il a assumé...
On peut assez aisément imaginer qu’à Paris, à Bercy plus précisément, quelques hauts fonctionnaires ont tenu à rappeler à certains - Ministres et Premier ministre, Préfet et Secrétaire général de Préfecture pour les Affaires régionales et l’économie - que les cerveaux maîtres d’œuvres qui décident sont là-bas et pas ici. Ce sont eux à Paris et personne d’autre !!! Et qu’il n’y a pas, foutor va, que le chikungunya à traiter !!! Et que la grippe aviaire est, qu’on se le dise, une catastrophe bien plus nationale que toute autre considération !!! Et que l’“insularité”, l’“éloignement”, la “petitesse du marché”, toutes ces expressions que l’on a un jour avancées pour qualifier les D.O.M. et les P.O.S.E.I. qui allaient avec, eh bien, il est temps, grand temps, qu’on arrête !!!
Et M. Dominique de Villepin là-dedans, lui qui, descendant tout juste de l’avion (c’était le 26 février) avait porté haut l’expression sincère de la solidarité nationale à ses compatriotes réunionnais, et auquel “on” vient de sérieusement savonner la planche ? Et M. François Baroin qui, quelques jours avant, devait annoncer ce que savait déjà M. Léon Bertrand et qui dut ne rien dire pour laisser à son chef de gouvernement le soin de le faire - et de quelle manière !...
François Caillé pouvait, dès samedi dans la presse, se laisser aller à une inhabituelle insolence et promettre au ministre de notre Outre-mer réunionnais chikungunyé, aujourd’hui vexé, humilié et bientôt ruiné que si on ne revenait pas à ce qui avait été applaudi le 26 février, d’un certain avion il ne descendrait pas !...
De tout cela, il est à retenir que, désormais, les chefs d’entreprises - je veux parler des “grosses” entreprises locales - savent emprunter eux aussi leurs discours aux responsables de nos P.M.E. et T.P.E., et même à ceux de la rue. Pourquoi donc on ne s’en féliciterait pas si c’est toute La Réunion qui devait y gagner ? Il est à retenir encore qu’une poignée de hauts fonctionnaires basés à Paris - plus particulièrement à Bercy - sont donc capables de “corriger” les élans et les copies de Premiers ministres puisqu’il n’est dit nulle part - mais je m’avance peut-être imprudemment, me dîtes-vous ! - qu’ils sont tous des taupes de Nicolas Sarkozy.
R. Lauret
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