
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
1er février 2005
(Page 2)
Je n’ai jamais rencontré Laurent Fabius. Je le connais donc uniquement à travers ce qu’en révèle la presse locale ou nationale. N’étant pas membre de son parti, je ne me sens nullement préoccupé par les ambitions - au demeurant compréhensibles - qu’il peut afficher, ouvertement ou par petites phrases lâchées ici ou là, et qu’il n’est pas compliqué de décoder.
Mais je ne peux ignorer que cet homme a été Premier ministre de La France... et même le plus jeune Premier ministre de l’histoire de la République si j’en crois mes souvenirs. Il n’est donc pas tout à fait n’importe qui.
Quand il déclare devant plusieurs centaines de militants de son parti qu’il est urgent pour ce dernier de “s’ancrer résolument à gauche”, je comprends (assez) aisément qu’il ne veut pas perdre le bénéfice de l’effet anti-Raffarin et, surtout, qu’il veut mobiliser pour le “non” aux futures élections sur le projet de Constitution européenne, histoire de proclamer qu’il ne faut pas voter dans le même sens que la droite, Chirac et Sarkozy. C’est de la tactique électorale pour une stratégie politique. Cela se comprend, c’est de bonne guerre, même si, personnellement, je n’en suis pas.
Mais lorsque, levant les yeux pour voir bien au-delà de mai 2005 et de juin 2007, Laurent Fabius invite ses amis politiques à faire du PS "un parti du rassemblement à gauche", je lui trouve un certain intérêt.
J’écarte d’emblée l’hypothèse suivant laquelle, dans son esprit, le rassemblement ce serait "tous les autres à ma botte". J’écarte cela, même si j’ai toujours en mémoire ce qu’ils ont fait là-bas au P.C.F. et qu’ils n’ont pas pu faire ici avec nous.
Je retiens que Laurent Fabius a compris que la notion de parti ne doit pas signifier que l’on se croit le meilleur, les autres devant rejoindre ce meilleur au deuxième tour comme force d’appoint et être des alliés que l’on n’accepte qu’à ce moment. N’oublions pas que cela a donné le premier tour de la dernière présidentielle, où tous les partis qui (pourtant) avaient gouverné “ensemble” se sont crus autorisés à montrer qu’ils étaient tous différents et meilleurs que ce que le parti dominant (et dominateur !) voulait bien leur faire croire.
Le résultat : tous éliminés et obligés de faire, quinze jours durant, pour l’ennemi déclaré, le P.S. compris...
Laurent Fabius a, semble-t-il, retenu et compris la leçon. Il en tire les enseignements. Il ne veut plus ignorer qu’il y a des personnes de qualité, avec des idées de grande qualité, ailleurs que dans son seul camp où, s’il regardait bien, il verrait qu’il y a aussi des opportunistes et... des alimentaires.
Et c’est là une bonne chose.
À une nuance près cependant, une nuance de taille. Il n’y a pas de gens bien et capables de faire avancer les grandes causes - qu’elles soient économiques, sociales, sportives, médicales ou encore environnementales - uniquement dans ce qu’il est convenu d’appeler la gauche.
Il y en a aussi ailleurs et notamment dans ce que l’on désigne sous le nom de société civile.
Rassembler, c’est vraiment élargir jusqu’à toutes les compétences. La loyauté n’est pas une seule affaire de discipline. C’est un sentiment dont la noblesse est partagée par les gens de valeur. Et, je vous le répète, Laurent, cette valeur est disponible bien au-delà de notre seule famille... Essayez, vous verrez.
R. Lauret
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