Kim, Céline, Eva et Thomas

2 mars 2007

Ils sont quatre, Kim et Céline, Eva et Thomas. Quatre étudiants de l’Ecole de Gestion et de Commerce de Saint-Denis. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils n’ont pas froid aux yeux.

Kim nous avait contacté début janvier. Elle souhaitait nous parler du projet que ses camarades de l’E.G.C. et elle-même avaient en tête : rencontrer une vingtaine de responsables d’entreprises réunionnaises. Pour parler de leur future embauche dans un an ou deux ? Pas du tout.

Il s’agit pour ces jeunes Réunionnais de mieux comprendre la problématique du Schéma d’Aménagement Régional - le fameux SAR ! - à travers l’avis que peuvent en avoir ceux qui représentent la carte économique de l’île. Pas plus, mais pas moins. Comme aurait pu rajouter Laurent : c’est pas parce qu’on n’a que vingt ans qu’on n’a pas le droit de s’intéresser aux problèmes qui agitent le ciboulot des plus grands. Respek à nous aussi, foutor !

J’en avais donc un peu causé avec Kim, laquelle n’avait pas eu grand mal à obtenir que je lui suggère des noms.

Jeudi dernier, nos quatre mousquetaires, nullement impressionnés de se savoir dans la salle “Daniel Pavageau” à la Pyramide inversée du Moufia, là où d’éminents conseillers régionaux s’y assoient à longueur de semaine pour causer de l’avenir du pays, jeudi dernier donc, Kim, Céline, Eva et Thomas, devant une bonne vingtaine d’ “huiles” qui ont en mains une part de l’économie de La Réunion, détaillèrent leur intention avec une maîtrise de l’art oratoire qui révélait de belles promesses.

« Savourez l’avenir de La Réunion »  : telle est l’idée qu’ils ont soumise à leurs auditeurs dont certains n’ont pas manqué de s’avouer conquis par la démarche.

C’est que la soirée à laquelle ces ténors de l’économie réunionnaise - plus certains autres actuellement contactés - sont conviés la semaine prochaine se veut « un dîner sans nourriture... ou plutôt de nourriture spirituelle » ... Entendez que les plats de « spiritualité » seront fait de ce dont je vous parlais plus haut : la vision que l’on peut avoir du développement de cette île, tel que doit l’exprimer un SAR, lorsqu’on y est animateur social et économique. Rien que çà !

Le terrain choisi par nos jeunes, c’est celui là même qu’ils connaissent le mieux, leur E.G.C. qu’ils jugent « propice à accueillir (nos) débateurs » pour un premier débat sur le sujet ainsi libellé : « Quel avenir économique souhaitez-vous à votre île et quels sont pour vous les aménagements nécessaires à son épanouissement en 2020 ? »

Pour bien dire qu’ils souhaitent rompre une glace qu’ils craignent davantage chez leurs invités, nos étudiants ont assuré dans le petit dossier remis à chacun que « le site agréable de l’E.G.C.R. se (transformera) en une immense salle de restaurant » ... là où « les convives dialoguent, chacun d’eux ayant ses idées sur le sujet en fonction de son expérience et ses compétences... l’atmosphère et l’ambiance agréables (mettant) tout le monde dans les meilleures conditions pour l’échange ».

Que voulez-vous que j’y ajoute, sinon que si j’y suis convié à cette soirée, pour rien au monde je ne la manquerai...

Raymond Lauret


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Messages

  • le SAR doit il faire l’objet de discussions citoyennes ?
    doit on mettre en place des conférences publiques ou des débats citoyens...?

    • Excellente idée de Nicolas.
      Quelles sont les structures associatives qui pourraient s’occuper de cela : retenir une salle, lancer les invitations, obtenir la présence de personnes ayant travaillé à l’élaboration du SAR et capables de répondre aux questions, suggestions, objections. Cela serait bien nécessaire à l’oxygénation du débat et à l’appropriation de notre avenir par chacun de nous.
      Harold


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