
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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24 novembre 2007
Il est nécessaire, on le sent bien, de revenir sur la mise en examen aujourd’hui du Président Chirac. Il ne s’agit pas de plaindre un homme (...quoique !). Jacques Chirac a les moyens intellectuels et suffisamment de personnalité pour se défendre. Il ne manquera pas, si nécessaire, de bons avocats qui, pour la beauté du geste et le seul côté historique de l’affaire, l’accompagneront alors volontiers dans le cabinet du juge d’instruction, devant les journalistes et, hypothèse que je crois peu probable, devant les magistrats du tribunal correctionnel si cela devait arriver jusque-là.
La défense de notre ancien Président, face à ce que la juge Xavière Simeoni a qualifié d’« indices graves et concordants » (des emplois fictifs à la mairie de Paris à l’époque où Jacques Chirac en était le premier magistrat), tiendra en une phrase, une seule : « Oui, j’ai souhaité ou autorisé ces recrutements car ils étaient légitimes autant que nécessaires »... Et aussi en une explication où, les yeux dans ceux de ses contradicteurs, il leur dira qu’élu par le peuple, il n’a et n’avait pour ce qui est de sa gestion de comptes à rendre qu’au peuple, la justice n’ayant à le juger qu’en cas de délit qu’il aurait commis et qui relève de l’escroquerie. Il pourrait même cité Henri Dalbos qui note, dans un courrier de lecteur que publie hier le “JIR”, que « les faits reprochés n’ont semble-t-il rien à voir ni avec un enrichissement personnel, ni avec la grande criminalité »... Et le même Henri Dalbos n’a pas tort quand il souligne encore que « le rôle de la justice (est de) dépassionner voire “dépulsionner” et non pas “spectaculariser” de vieilles affaires, aussi indélicates soient-elles »...
Jacques Chirac pourrait aussi, redisons-le puisque les échos nous parviennent d’ici et de là selon lesquels des citoyens commencent à s’en préoccuper, rappeler à ses juges - si, encore une fois, un non lieu ne vient pas refermer un dossier qui attendait pour être ouvert que la sacro-sainte immunité présidentielle tombe - Jacques Chirac pourrait donc aussi rappeler à ses juges que notre République et nos lois permettent un gigantesque réseau de travail fictif avec « ces postes » électifs indemnisés et pour lesquels il n’y a obligation ni de travail, ni de résultat. Il suffit de signer la ligne de présence pour que le quorum soit atteint... et on touche ce qui correspond à un véritable salaire !
Pendant ce temps, « la prestidigitation judiciaire, écrit avec raison Henri Dalbos, occupe le citoyen-spectateur vers des lieux où rien ne se passe plus vraiment alors que d’autres mériteraient toute l’attention de cette même justice... »
L’ennui avec notre système démocratique, c’est que ce sont les parlementaires qui font nos textes... Les juges n’ont plus qu’à dire le droit et à appliquer la loi !
Raymond Lauret
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