
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
10 mars 2005
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L’idée a été revendiquée, notre amie Brigitte Croisier-Langenier vient de le souligner : le mariage de deux personnes résultant du choix d’associer deux différences dans une même égalité, la jeune fille, quand elle devient dame, ne saurait perdre son identité d’origine. D’où le plaidoyer pour le double nom de l’épouse. Petite parenthèse qu’il faut très vite refermer : dans le cas d’un mariage entre personnes de même sexe, les deux époux porteraient donc strictement les mêmes deux noms contractés ! Passons...
Revenons à l’idée première. Mademoiselle Payet ayant épousé Monsieur Fontaine, l’homme continue à s’appeler Fontaine, la femme devenant Madame Payet-Fontaine.
Cette logique voudrait que l’enfant qui naîtra, étant incapable au moment de la déclaration au service de l’État civil de dire quel est son choix, s’appelle lui aussi Payet-Fontaine, ou Fontaine-Payet... Il faudrait que la loi le précise.
Dans une vingtaine d’années, le jeune Payet-Fontaine va épouser une fille qui pourra s’appeller, suivant le mécanisme ci-dessus évoqué, Merlin-Caro. La demoiselle va donc devenir Madame Merlin-Caro-Payet-Fontaine.
L’enfant qui naîtra se mariera vingt ans plus tard, avec un jeune homme dont rien ne dit qu’il ne pourrait pas s’appeler Lauret-Vally-Carpaye-Durand. Vous devinez la suite.
Arrêtons ici le ridicule. Cela risque d’être tuant. Pourtant, l’idée est loin d’être ridicule. Elle est même déjà adoptée, appliquée et enregistrée dans nos registres officiels.
Cependant, elle a, à mon humble avis, une énorme faiblesse. Elle repose sur un postulat : l’égalité revendiquée par la femme face à l’homme. Ce postulat laisse supposer un oubli de taille : le mariage est un acte d’amour, non seulement devant Dieu et les hommes, mais surtout devant l’autre, celui ou celle avec qui on désire prolonger la vie. Et si cet acte d’amour pouvait trouver son prolongement logique vers l’acceptation d’un nom unique, celui de l’autre, que cet autre soit l’époux ou l’épouse ?
Si j’étais député, je proposerai qu’une loi suggère que le nom de la famille créée et celui des enfants qui naîtront soit celui de l’un ou l’autre des époux, à eux, par un acte d’amour qui les grandirait, d’en faire entre eux librement le choix, serait-ce, pour s’amuser, par tirage au sort.
Une loi qui suggère, voilà qui, en soi, pourrait être une vraie révolution de la liberté et de l’amour... De la pensée des hommes, aussi. Pourquoi nos femmes parlementaires ne s’y attacheraient-elles pas ?
R. Lauret
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