
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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2 septembre 2006
Bonjour,
Lorsque Raymond m’a demandé de faire quelques-unes des chroniques de ce mois, j’ai tout de suite dit oui, puis la question du thème est arrivée rapidement. Certains connaissent l’intérêt que je porte aux recherches sur l’obésité et aux actions menées, insuffisantes, pour lutter contre cette épidémie. Alors, commençons par ce thème.
À la question suivante : La médecine s’améliore et l’espérance de vie augmente dans les pays industrialisés, mais la détérioration de l’environnement et de la nourriture ne va-t-elle pas "compenser" ces avancées, ou du moins les limiter ? Les épidémiologistes répondent que les statistiques suggèrent par exemple que l’épidémie d’obésité en Amérique du Nord pourrait aboutir à limiter, voire à annuler, l’augmentation continue de l’espérance de vie que l’on observe depuis plus d’un siècle.
Ce qui m’inquiète, personnellement, n’est pas particulièrement l’arrêt de l’augmentation de l’espérance de vie des Nord-américains,... mais ce que l’on observe ici, sur notre petit caillou.
Que se passe-t-il à La Réunion ? On observe une croissance exponentielle de l’obésité de l’enfant depuis quelques années, et on peut dire que depuis 2000, l’ensemble du corps médical, des éducateurs, des médias et du monde politique est bien informé et conscient du mur vers lequel on va tout droit à Très Grande Vitesse.
Des actions sont menées, des campagnes de médiatisation sont mises en place, des associations se montent, les médecins se mobilisent, des actions innovantes de terrain voient le jour, des formations spécifiques sont mises en place... “Témoignages” en parlait encore en mars dernier.
Et que manque-t-il pour réussir ? Je n’ai pas la prétention de pouvoir répondre à cette question, mais il est clair que chacun peut faire quelque chose à son niveau, et cette action est dans l’intérêt direct de sa famille.
Le problème est d’autant plus inquiétant qu’il est le reflet de la fracture sociale et il alimente cette fracture sociale. En effet, la part du budget consacrée à l’alimentation à La Réunion demeure une charge importante pour les ménages à revenus modestes. Ainsi, les carences et les déséquilibres alimentaires sont plus nombreux dans les familles à revenus modestes et les spécificités des coûts de l’alimentation à La Réunion ne font que dramatiser encore plus ce constat. J’en profite donc, au passage, pour dire qu’un vrai observatoire des prix, digne de ce nom, serait plus que de besoin et d’actualité. On en parle tellement !
Il faudra que chaque citoyen se force à prendre conscience du caractère potentiellement dramatique de l’obésité qui commence de façon insidieuse par un embonpoint, encore trop souvent perçu comme gage de bonne santé par les parents.
Et développer le sens critique, apprendre à décrypter les étiquettes, à refuser les produits bourrés de m... chimiques qui ont un coût, lequel est forcément répercuté sur le prix d’achat : leur coût entre toujours en considération dans la fixation du prix de vente... Et ne pas oublier de diminuer le sucre et la graisse. Savez-vous que le sucre entre pour 25% dans la composition du ketchup plébiscité par nombre d’enfants ?
Et encore ici, ce sont aux familles les plus défavorisées de faire le plus d’efforts pour lutter contre la conséquence d’une espérance de vie à deux vitesses.
Cela ne veut pas dire que les politiques peuvent se désengager de ce combat, bien au contraire. Cette initiative doit être menée depuis l’école primaire jusqu’à l’université, c’est-à-dire que les communes, le Département, le Conseil régional et l’État doivent contribuer conjointement à cet effort de communication, de pédagogie, d’information, d’éducation.
Maya Césari
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