
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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2 février 2005
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Quel développement pour l’Ouest de notre île ? Quel aménagement faut-il prévoir pour cette zone qui exerce un fort attrait en raison de son caractère balnéaire affirmé et de l’existence, sur son territoire, de l’unique infrastructure portuaire de notre région mono-départementale ?
Quel équilibre apporter dans une nécessaire complémentarité de chacune de leurs ambitions entre “les zones parentes” que sont La Possession-ville, Le Port et Saint-Paul-Cambaie ?
Tout d’abord, il y eut l’idée d’un cœur d’agglomération, affirmation de caractère et selon laquelle, s’agissant des zones ci-dessus mentionnées, nous sommes en présence d’une unité géographique qui découle d’un même processus géologique et qui a servi de terrain d’assiette pour que se crée naturellement un bassin de population adossé à une forte concentration d’activités et d’emplois.
Le maillage entre les terres cannières des Hauts de l’Ouest, l’usine de Savannah et le port de La Pointe des Galets est une donnée historique incontestée et qui est dans une logique aisée à comprendre.
Ce concept de cœur d’agglomération admis par les responsables d’aujourd’hui, il convenait alors d’en définir les contenus possibles et souhaitables.
La zone de Cambaie est relativement aisément disponible, l’antenne Oméga ayant finalement permis que plusieurs centaines d’hectares soient gelés avant que sa destruction, le 18 avril 1999, n’en fasse l’objet d’un enjeu d’aménagement fort qui offre aux responsables que nous sommes une formidable occasion de participer à la mise en œuvre d’un projet stratégique de première importance.
Je citerai un exemple, parmi d’autres. L’idée d’un hippodrome fait l’unanimité. Mais pas pour les mêmes raisons. Il est évident que de très nombreuses personnes trouvent un intérêt à ce qu’un équipement susceptible de créer de l’animation et de l’activité économique dans notre île soit réalisé.
Le souvenir des activités hippiques de la Redoute n’a pas totalement disparu de la mémoire populaire. Les courses de chevaux impliquent toute une chaîne d’activités qui va de l’élevage aux métiers d’accompagnement et au tourisme équestre. Et puis, toutes ces sommes qui aujourd’hui, par centaines de millions de francs, prennent le chemin de Paris via le P.M.U. national pourraient, au moins en partie, irriguer un circuit économique réunionnais.
À côté, il y a ceux qui, étant bien moins optimistes sur la pérennité économique de l’activité hippique, trouvent cependant un intérêt majeur à la réalisation de cet hippodrome : près de 50 hectares (500.000 mètres carrés !) pourraient être dans trente ou cinquante ans récupérés pour que s’y installent les activités qui s’imposeront alors à ceux qui nous succéderont pour poursuivre l’histoire de cette île. La perspective ne manque pas de panache.
Aujourd’hui, le T.C.O. entre dans une phase pré-opérationnelle. Les intérêts de son territoire se mêlent à ceux de toute La Réunion. Les acteurs et responsables, dans une démarche de bon sens, se doivent d’inscrire leurs décisions d’aujourd’hui dans le souci d’un aménagement exemplaire qui tienne compte des besoins de notre population de demain. C’est pourquoi - et c’est heureux - qu’en troisième lieu, une mission de Secrétariat général aux grandes opérations d’urbanisme (S.G.G.O.U.) et du Conseil général des ponts et chaussés (C.G.P.C.) viendra très bientôt apporter la contribution d’un regard extérieur (quoique national !) sur un projet qui - on le comprend - ne concerne pas que les populations de ce que l’on a appelé le cœur d’agglomération, ni celles de tout le territoire de la côte Ouest, mais bien La Réunion toute entière.
La démarche, à plus d’un titre, est exemplaire et devrait inciter chacun de nos maires réunionnais à apprendre à voir au-delà des limites que la réglementation a un jour imposées à sa commune.
Car s’il est vrai que la Terre est aujourd’hui devenue un grand village, qu’en est-il alors de chacune de ces 24 petites entités que nous avons su regrouper en communautés d’agglomération, pour que s’expriment une certaine idée de la solidarité et notre besoin d’unité ?...
R. Lauret
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