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Libres propos pour samedi 30 juin 2007
30 juin 2007
Lorsque, même avec l’évidente bonne volonté d’y voir plus clair pour contribuer à avancer, des experts parisiens se penchent sur les « économies d’Outre Mer » et, sous forme de question, proposent qu’il leur faut « s’ouvrir pour soutenir le croissance », ils ne peuvent s’empêcher de commettre la faute classique : chez eux et pour eux, l’Outre-mer reste positionné par rapport à la lointaine métropole. On dirait un postulat.
Certes, on ne change pas d’un coup de baguette les réalités de la géographie et le poids de l’histoire. Les premiers discours le montrent. Ils ont un trait prononcé du langage universitaire. Et pour les domiens qui écoutent, cela est sans doute intéressant mais assurément non satisfaisant.
C’était ce mardi 26 à Paris, à la Maison de la Chimie, dans un amphithéâtre plein à craquer de tout ce que l’Outre-mer français compte d’experts, économistes, statisticiens, responsables de politiques économiques.
L’Agence Française de Développement avait eu beau avoir souligné dans son préambule que « les départements et territoires d’Outre-mer présentent la particularité d’être influencés par une métropole éloignée de leur environnement géographique », elle a eu beau rappeler que cela a favorisé leur évolution « dans un environnement économique et social protecteur qui les a conduit à un mode de développement introverti, radicalement différent de celui habituellement suivi par les économies insulaires souveraines », ce qui a engendré pour eux « un certain dynamisme économique et une hausse de leur niveau de vie »sans que ne disparaissent « des problèmes structurels » et « une croissance qui s’essouffle », les premières interventions au demeurant intéressantes ne soufflèrent mot sur nos environnements régionaux.
Après tout, peut-être était-ce voulu, comme si, en une démarche pédagogique, on avait voulu donner un espace de percussion bien sensible aux intervenants des DOM.
Ainsi, Guy Dupont, Président de l’Agence (réunionnaise) de Développement, membre de notre CESR et de la CCIR, ne se fit pas prier pour rappeler que « les relations des DOM avec leurs voisins sont récentes et empreintes de considérations qui n’ont pas toujours été caractérisées par l’aménité ». Ce qui doit nous mettre aujourd’hui en garde contre « la tentation de considérer que les solutions passées sont reconductibles... »
Et de multiplier les adaptations auxquelles notre tissu productif a dû s’adonner dans le cadre de ce que l’orateur appelle « le spécialisé tropical ».
C’est par exemple « une meilleure exploitation des richesses naturelles de nos environnements ». C’est l’utilisation de nos fruits tropicaux, avec l’ananas Victoria et une production de carpaccio de ce fruit qui en donne une forte valeur ajoutée.
C’est, autres exemples, le pari fait que notre île peut être demain une référence pour d’autres régions insulaires du monde en matière de ressources énergétiques renouvelables (géothermie, houle, biomasse, éolien, photovoltaïque...)
C’est aussi l’accès à l’eau potable avec des « systèmes de filtration spécifiques » qui intéressent déjà Madagascar et l’île Maurice et qui devraient intéresser bien des états d’Afrique.
Il en est de même de l’aquaculture ou de l’informatique ou du film et du dessin animé.
En filigrane, se posait bien sûr la question à ce jour non réglée des APE avec, en écho, la capacité de l’Union européenne à intégrer la problématique de nos RUP face aux différents pays ACP.
Ne serait-ce que pour ce dernier point, la rencontre de Paris n’aura pas été inutile. Jean-Michel Debrat, de l’AFD, l’avait rappelé en préambule : l’Europe à 27, ce sera bien plus difficile pour la perception de l’éloignement, de l’insularité et de la petitesse de nos territoires ultra-marins et donc des marchés de nos RUP.
À 15, l’Union nous voyait bien et percevait qu’elle nous devait sa dimension planétaire. A 27... et demain à 30, elle aura tendance à regarder ailleurs pour ne point voir.
C’est pourquoi, de l’avis unanime des Réunionnais présents à ce colloque, il va donc encore falloir se faire entendre.
R. Lauret
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