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20 septembre 2006
Non, ce n’est pas cette pseudo mobilité des années 70 que j’ai combattue vigoureusement en son temps et qui a conduit des milliers de Réunionnais à l’exil que j’évoque ici, mais bien de la mobilité réfléchie et libre qui permet aux jeunes Réunionnais de partir et de revenir quand ils le veulent.
Sans trop vouloir m’appesantir sur le passé, il est bon de rappeler non pas pour les gens de ma génération mais pour les jeunes que le BUMIDOM (bureau pour la migration des Domiens), créé par Michel Debré quand il était député de La Réunion, organisait le déplacement forcé des Réunionnais vers la Métropole sans possibilité de retour et qu’il a fallu des années de lutte des démocrates de ce pays pour que, dans les années 80, des mesures soient prises pour anéantir ce mode migratoire et permettre en même temps un possible retour au pays de nos compatriotes. Par la suite, à travers d’organismes tels que le CNARM et l’ANT, voulus et mis en place par les autorités politiques réunionnaises, une certaine organisation de la mobilité a été initiée. Au fil des années, elle a été remise en cause en vue de l’améliorer et de la rendre efficace. Aujourd’hui, on constate que la politique de mobilité fonctionne plutôt bien mais qu’il reste encore beaucoup à faire pour répondre aux besoins de la population jeune.
J’assistais, il y a deux semaines de cela à une rencontre entre les élus de la Région et les jeunes étudiants qui sont en formation ou qui vont se former en Métropole dans le domaine artistique et culturel. Motivés, ils le sont et pensent déjà à leur avenir. Chacun veut se faire une place dans le monde des artistes, ce qui est tout à fait naturel. Leur principale préoccupation concerne le logement qu’il est difficile de trouver et si on en trouve un, il est cher. L’autre difficulté réside dans l’impossibilité de faire le va et vient entre la Métropole et La Réunion pour des raisons liées au coût du billet d’avion. Et puis il y a bien sûr le coût de la formation. Ces demandes devront être prises en considération par les autorités responsables de la politique de mobilité afin de faciliter leur cycle de formation. Enfin, il n’est pas normal qu’ils ne puissent faire le choix de n’importe quel pays du monde pour se former. L’Inde par exemple, pays du bollywood, offre pourtant des possibilités en la matière. Il convient d’y remédier par une mobilité beaucoup plus ouverte.
Les demandes de déplacement vers d’autres pays sont de plus en plus nombreuses, que ce soit pour la formation, pour le travail et pour d’autres raisons encore. Il est vrai qu’aujourd’hui la mondialisation oblige à voir ailleurs d’où la nécessité de développer une véritable culture de la mobilité entre le monde et notre île. C’est une question de volonté politique bien évidemment. De ce point de vue, l’orientation du Conseil régional, à travers sa politique d’ouverture sur le monde, est exemplaire. Ainsi, les aides à la mobilité éducative constituent un axe fort de l’action de la Région : L’allocation de première installation permet à des étudiants non boursiers de s’installer pour la première fois en métropole, en Europe ou encore à l’étranger pour l’engagement ou la poursuite d’études supérieures. Les lycéens qui souhaitent poursuivre leurs études dans des filières n’existant pas ou saturées à La Réunion peuvent bénéficier d’une bourse régionale. Il en est de même pour les jeunes Réunionnais qui choisissent de faire des études supérieures dans une université ou un établissement d’enseignement supérieur au Québec. D’autres partenariats existent avec l’université pour des programmes d’échanges avec l’Europe, le Québec, les États-Unis, l’Afrique du Sud et l’Australie. Ce qui se traduit par la prise en charge par le Conseil régional de bourses aux étudiants Réunionnais. Hormis ces aides à la mobilité éducative, la Région mène des actions de co-développement dans des pays de la zone, ce qui permet à des jeunes “volontaires du progrès” de bénéficier des premières expériences dans divers domaines avant de s’envoler vers d’autres cieux ou revenir au pays.
Les résultats de la politique de mobilité sont encourageants car de nombreux jeunes Réunionnais ont décidé, après s’être formés, d’exercer leurs talents dans divers pays. C’est ainsi que La Réunion s’ouvre désormais sur le monde. Il convient d’accentuer cette ouverture en donnant un nouvel élan à la mobilité par la mise en cohérence des interventions publiques, l’augmentation des aides et la mutualisation des moyens d’intervention. Il convient également d’organiser le retour au pays pour ceux qui le veulent.
Yvon Virapin
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