La preuve par Ibrahim Ahmed Aziz...

29 mai 2006

Sans doute avez-vous écouté l’autre matin sur RFO Radio, à 7 heures 15, Mme Rachelle Silvera... Vous avez sans aucun doute été alors séduit par les propos de cette dame, Maître de conférences à Nanterre. Elle était venue animer un “Carrefour des métiers féminins” et résumait pour les auditeurs une problématique qui va bien au-delà des seules aptitudes des femmes à occuper des boulots réputés exclusivement masculins.
J’ai aimé qu’elle attire notre attention sur ces messieurs élus qui tiennent leurs réunions en mairie en fin de journées et qui y trouvent des cadres en majorité hommes. Ce qui leur suffit pour considérer que les bosseurs, ce sont ceux-là qui sont à leur disposition et qui ne craignent pas... de rentrer tard chez eux le soir, en héros. "Sauf que, expliquait Madame Silvera, les cadres féminins arrivent au bureau bien avant leurs collègues de l’autre sexe... et que la pause méridienne de ces messieurs se prolongent au restaurant pendant qu’elles, elles occupent leur mi-journée à faire avancer les dossiers dont elles ont la charge après avoir avalé rapidement un léger casse-croûte". Car, à la maison, le soir, il faut bien que quelqu’un prépare l’arrivée des enfants et surtout celle de l’Homme ! Au final, les unes et les uns auront travaillé le même temps. Reste la qualité de ce que chacun réalise ! Et là, le plus efficace n’est pas toujours celui qui s’imagine l’être et qui, pendant longtemps, l’a crié sur les toits !...
J’ai aimé aussi que Rachelle Silvera nous montre et nous démontre que la modernité dans les outils dont disposent aujourd’hui les entreprises est un facteur qui favorise hautement l’accès de tous les métiers à la femme. Une manière de dire qu’aujourd’hui, le féminin est tout autant disponible pour les postes de direction que pour ceux dits d’exécution. Et il est vrai qu’avec la souplesse sur nos docks d’un "super stacker" ou d’un "chariot cavalier", le temps est venu (ou viendra rapidement) où, pour soulever des containers de 40 ou 80 tonnes, on ne courra aucun risque à faire appel à l’attention de la femme, là où il y a vingt ou trente ans, il n’y avait pas photo : c’était surtout une question de résistance musculaire !
Alors : la femme à égalité avec l’homme ? La question ne se pose pas. La question ne se pose plus. La preuve nous a été apportée l’autre matin sur RFO Radio, par Ibrahim Ahmed Aziz lequel, avec des qualités de flair et de sensibilité qui ne sont pas réservées aux seules dames, a su inviter la personne qu’il fallait pour présenter un point de vue qui ne choque plus les hommes et fait simplement sourire leurs compagnes...

R. Lauret


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