
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
3 juillet, parUne information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
22 juin 2007
Quand un jour d’émouvantes certitudes, pour que le monde l’entende, le poète souffla que « nous devons avoir des ailes et des racines, mais des ailes pour nous enraciner et des racines pour nous envoler », sans doute pensait-il qu’il doit bien exister quelque part un coin de terre où des femmes et des hommes savent donner à leur “savoir-faire” la dimension du “savoir-être”.
C’était mercredi soir, dans le hall d’accueil de l’Hôtel de Région, à Saint Denis. Une petite cérémonie voyait l’institution remettre leurs Prix aux lauréats du 6ème Grand Prix des Métiers d’Art.
Willy Técher en a joliment parlé hier, en page 16 de notre journal. Et il avait bien raison de les qualifier, ces hommes et ces femmes dont les doigts ont une âme et savent donner leur plein de poésie au galet de nos rivières, au bout de bois de nos forêts ou au cuir de la carapace de nos tortues, d’« artistes-artisans ».
En notre époque de mondialisation qu’accélèrent les facilités de communication de l’information et des hommes, viser l’excellence est une indispensable obligation. Il s’agit de faire mieux, voire aussi bien, que les autres. Dès lors se mêlent, étroitement associées, exigences éthique et philosophique et lois de l’économie.
Dans ce domaine des Métiers d’Art, « artistes-artisans » et pouvoirs publics sont partenaires. Aux premiers de savoir innover avec leurs centres de formation et, demain, leur Institut Régional aux Métiers de l’Art (IRMA), avec l’appui de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat.
A eux donc d’innover, de se renouveler et de valoriser un savoir-faire qui se dépasse quand il prend la dimension de ce savoir-être réunionnais qui ne demande qu’à guider nos sensibilités créatrices.
Aux pouvoirs publics de les accompagner dans leurs démarches de création, dans l’organisation de leur production et dans la structuration des lieux d’exposition et de commercialisation.
Le Métier d’Art réunionnais a vocation à sortir des limites de notre île et des clientèles locale ou touristique.
Dès la semaine prochaine, Paris l’accueillera au Viaduc des Arts, dans la galerie de la Société Nationale d’Encouragement aux Métiers d’Art (SEMA), dans le cadre d’une exposition managée par la prestigieuse “Ecole Boulle”.
Que le Comité de Tourisme de La Réunion s’y soit associé montre à l’évidence que l’importance de notre artisanat d’Art, dans la campagne de promotion de notre île, n’a échappé à personne.
Viendra le jour où il nous faudra bien concrétiser la réalité d’une structure basée en France pour faciliter la destination Réunion, par-delà une clientèle surprise et émue par la qualité de notre savoir-faire.
Sûr que, depuis leur bocal, les deux poissons de Manu qui nous invitent chaque jour à une saine réflexion ne vont pas manquer prochainement d’indiquer à qui de droit la bonne et seule voie à suivre. Puisque, ils le savent eux aussi, nous avons des ailes pour nous enraciner et des racines pour nous envoler.
Raymond Lauret
Une information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
Alors que Mayotte subit un enchevêtrement de crises - pauvreté structurelle, dégradation des services publics, conséquences dramatiques du cyclone (…)
La FSU Emploi Réunion tient à rappeler que la mise en œuvre des programmes de transformation de France Travail, issus de la loi Plein Emploi, ne (…)
Mézami, zot i rapèl lo mo kazou ? Mi anparl pa bann vyé roshé konm mwin mé la zénérassion d’apré. Si mi di kazou, kossa zot i oi dann zot (…)
Une délégation du "Collectif des usagers de la ligne Réunion - Comores" a été reçue le 2 juillet à la Région, à la demande de la Présidente (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)