Le journal des r.p.s.

5 mars 2007

Un qui ne l’admettait pas, c’est bien le docteur Marc Dorémieux, mon médecin traitant chez qui je me trouvais l’autre jour. « T’as vu le “Quotidien” d’hier ? me lançait-il alors. Ça ne se fait pas, pour un journal qui se respecte, de publier la photo de quelqu’un qu’un de ses lecteurs attaque !!! »
Le temps de dire à mon ami que, d’attaques dans la presse, j’en ai pris mon habitude, que c’est mon « statut » d’homme public qui le veut et que, comme dirait l’autre, « je m’en tape », le temps aussi d’aller chercher le fameux numéro du “Quotidien” avec, effectivement, en page 2 - la plus lue, à ce qu’on dit - un courrier d’un certain “Jean Chauvet” qui affirme qu’il « démontre » que je « prouve (ma) démagogie » et, en effet, je ressens moi aussi le même sentiment que mon ami Marc.
Non pas à cause de l’argumentaire développé par ce type. Le bougre, qui existe assurément mais sans doute sous une autre identité, trouve qu’il est de ma part démago d’avoir, un jour de visite du Ministre Xavier Bertrand à la Région, choisi de participer aux côtés de Gérard Rangama et de ses dalons de l’Association “Soleil Réunion” (qu’il qualifie, soit dit en passant, de « petite entreprise montée par des anciens chômeurs ») à une réunion-débat en présence des responsables de structures économiques locales qui les aident. Il faisait chaud ce jour-là, sous les tôles du hangar que la SEMIR avait mis à la disposition de Gérard et de ces jeunes garçons et filles bien méritants.
Le journaliste du “Quotidien” présent avait effectivement relevé que j’ai dit, en préliminaire de mon intervention, que « j’avais le choix entre rencontrer le ministre de la santé et venir ici dans ce garage où il fait chaud ». Et il m’avait qualifié, sur le ton de la plaisanterie,
« d’élu flatteur et climatisé ». Je n’en avais alors pas fait un fromage.
Or, écrit le bougre (le dénommé “Jean Chauvet”, je vous dis), j’étais bien présent au Conseil Régional quand Nicolas Sarkozy y est venu dernièrement pour signer la convention Etat-Région. D’où la raison pour laquelle il me traite de démago. Reconnaissez le : il n’y a pas là de quoi empêcher quiconque de dormir ni m’interdire de continuer à saluer mes amis socialistes Paul Fotsé, Michel Tamaya, Monique Cathala, Jean-Hugues Savigny ou Sudel Fuma !...
Là où par contre il y a problème, c’est la photo. Ma photo... la photo de ma gueule, si vous préférez ! Car il s’agissait pour la direction du “Quotidien”, qui assume la publication des courriers de ses lecteurs, de mettre l’accent sur le courrier de ce lecteur-là ! Et ils y ont collé une de mes binettes qu’ils ont sans doute en stock, en souriantes et en sévères, en sympathiques et en austères. C’est pourquoi, si “l’œuvre”, dans sa partie littéraire, est assurément de “Chauvet”, sa mise en scène est bien du “Quotidien”. Et là, je comprends mon ami médecin...
D’où cette quasi-certitude que je vous livre : sachant que je ne suis pas dupe de ceux et de ce qui se cachent derrière les “Jean Chauvet”, les “A. Lebon” (Aimé m’a dit ce qu’il en pense !), les “Raymond Coutaye” et autres..., je suis aujourd’hui en droit d’attester que le “Quotidien” - à l’occasion - est aussi le journal des r.p.s., « les revanchards du parti socialiste ». Rien à voir avec Mme Royal et l’image qu’elle entend communiquer à ses amis réunionnais et avoir dans l’opinion publique.

Raymond Lauret


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