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La rubrique de L(è)R du temps
3 novembre 2004
Septembre 1962. C’était il y a quarante-deux ans déjà. Quarante-deux ans seulement. Les services de l’État présentent alors au maire du Port un projet d’une zone à urbaniser, rapidement, en limite de ce que tous les gosses de mon âge appelaient “la commune”.
“La commune”, c’était là-bas, de l’autre côté de ce qui sera “la route déserte”, en fait la route de desserte portuaire que Léon de Lépervanche avait eu le temps de réaliser quelques années avant de mourir le 14 novembre 1961.
Deux ans plus loin, en sa séance du 16 décembre 1964, le conseil municipal adopte le principe de la création d’une zone à urbaniser en priorité. Eugène Rousse nous le rappelle dans ses recherches minutieuses.
Et puis, les Portois ont à apprendre à se familiariser avec un nouveau sigle, la Z.U.P. Une ZUP du Port dont le chef de la cellule d’urbanisme de ce qui était alors la D.D.E., Monsieur Allaire, voulait qu’elle se raccorde, dans une symbolique forte, au cœur historique de la ville.
En relation très étroite avec Monsieur Marot (un architecte-urbaniste auréolé du prestigieux “Grand Prix de Rome”, distinction suprême qui couronnait chaque année un concours d’architecture en France, le lauréat se voyant offrir un séjour d’études de trois ans à Rome, à la Villa Médicis) en relation, disais-je, avec Monsieur Marot, Monsieur Allaire va définir les principes de l’aménagement de cette ZUP.
Un des points forts de ces principes : “une avenue triomphale” partant de l’extrémité Est de la future ZUP et l’ouvrant comme on le ferait d’un livre, placée dans l’axe de la rue François-de-Mahy, avec, en perspective finale, l’entrée du Port Ouest, là par où passent les bateaux. C’était bien vu...
Aujourd’hui, 40 ans après, la ville poursuit cette œuvre.
Aujourd’hui, l’avenue triomphale a été réalisée. Elle marque la cité à l’une de ses entrées, à la hauteur de la Halle des Manifestations. Elle se prolonge jusqu’à la zone centrale où elle rejoint la route de desserte avec l’école des beaux-arts et la médiathèque Benoîte-Boulard. Il reste à prolonger la rue de Cherbourg jusqu’à la rue François-de-Mahy, au coin du magasin Ahmod Ali, à une centaine de mètres du Marché couvert, en pleine rénovation celui-là, face au studio où Jules Fen Chong a mis tant et tant de scènes de nos vies sur sa pellicule. Tout cela dans un ensemble de rues où le caractère piétonnier va dominer.
Vendredi dernier, devant un parterre de respectables citoyens du Port, Jean-Yves Langenier, qui en est le maire, et Florence Desnot, qui en est l’urbaniste, expliquaient que ce “Mail de l’Océan” entend participer à l’aménagement cohérent d’une cité qui, il faut le rappeler, se situe sur le territoire de la plus petite commune de l’île et soumis à de fortes contraintes régionales. Et qui est confrontée à un déficit de logements dits “intermédiaires”.
Je pensais alors à Messieurs Allaire et Marot, je pensais aussi à André Gontier et à Paul Vergès qui, chacun avec la vision de l’urbanisme qu’il pouvait avoir à l’époque où il portait la charge de la responsabilité, ont eu le grand privilège de construire pour les générations à venir.
C’est là la plus grave (la plus belle aussi) des missions qui peut être confiée à des hommes dont l’œuvre sera soumise à l’appréciation et au jugement des populations et des temps à venir. Sans oublier les juges d’aujourd’hui dont la préoccupation - bien qu’elle puisse paraître légitime - se situe dans l’immédiat.
Vendredi dernier, les remarques - toutes les remarques - étaient constructives. Et cela aussi était remarquable.
Raymond Lauret
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