
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
2 septembre 2005
Patrick Savatier et l’association “Momon Papa lé la” sont-ils en train d’imposer un nouvel état d’esprit de notre société vis-à-vis du privilège que constitue l’attribution du logement de fonction à certaines catégories de citoyens ?
On peut raisonnablement le penser.
Interrogé par Pierre-Yves Versini dans le “Quotidien” d’hier, Michel Le Bloas, le nouveau Directeur Général des Services du Conseil général, est sans nuance sur la rumeur qui veut qu’il serait le nouvel occupant de la fameuse villa à 500.000 euros sise à La Montagne et que la Cinor vendrait au Département.
"La réponse est non", dit spontanément l’ancien D.D.E. qui ajoute aussitôt : "Je cherche un logement pour la durée de mon contrat... Je cherche une proposition privée car j’ai besoin de rentrer le soir chez moi et d’avoir une vie familiale..."
Autrement dit, le D.G.S. du Département considère qu’il a une vie après le temps qu’il consacre à ses responsabilités et qu’il n’entend pas sacrifier à l’adage qui veut qu’en occupant un logement de fonction, on est davantage lié à... la fonction. Disons encore, pour simplifier, que Michel Le Bloas n’estime pas nécessaire de bénéficier d’un tel privilège pour se sentir pleinement disponible.
Le logement de fonction, historiquement, portait en lui l’obligation pour son occupant de se sentir en poste vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Si cela se conçoit pour le gardien du phare, le concierge d’un immeuble, un préfet ou un directeur de groupe scolaire, peut-on sérieusement l’admettre dans bien d’autres cas ?
La qualité des demeures mises à la disposition de certains cadres de la fonction publique est devenue un sujet qui fait survie et finit par révolter. Rappelons nous Hervé Gaymard !
Tenez, prenons cet avantage qui va avec le métier d’instituteur - mais non de professeur - avantage qui veut que cette profession comporte le bénéfice d’un logement ou, à défaut, d’une indemnité de logement... Rien ne justifie une telle mesure, si ce n’est le fait qu’il s’agit d’un avantage acquis qu’il ne serait pas correct de remettre en cause ! D’où, la reprise par l’État du paiement de ce privilège quand, il y a quelques années, les communes ont refusé de continuer à devoir construire des logements pour les instituteurs !
D’autres privilèges continuent à polluer l’image que l’État donne dans l’opinion publique...
Les indemnités de toutes sortes, les jetons de présence, les logements de fonction et les piscines de prélassement qui vont avec : tout cela doit cesser. Il y va de l’ordre public.
Et il est symptomatique que les autorités ont su résister à l’obligation que la loi leur impose pourtant de poursuivre Patrick Savatier et les membres de “Momon Papa lé la”. C’est que les “forfaits” de ces derniers ces derniers jours ont l’odeur d’une démarche de salubrité publique. L’odeur et aussi le goût, oté !
R. Lauret
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